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Les assistants vocaux occupent une place de plus en plus grande dans la tech : de gadget surprenant, ils se sont hissés au rang de chefs d’orchestre de ce qu’on appelle l’Internet of Things. Et ils ont une place croissante dans la culture populaire, et dans le mobilier de sa maison.
Mais tous ne sont pas égaux. Le meilleur assistant vocal a la particularité d’être déterminé par deux facteurs très distincts, qu’il faut prendre en compte au moment de l’achat. L’Intelligence Artificielle qui l’anime – et il n’en existe qu’une poignée qui soit vraiment sérieuse – et la qualité de l’objet en soi. Deux facteurs dont nous avons bien tenu compte dans notre comparatif. Pour y voir plus clair, rendez-vous dans le guide d’achat.
Sommaire
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L’Amazon Echo Dot est un des derniers assistants vocaux de la gamme d’Amazon. Ultra populaire depuis son lancement, l’Echo Dot est une version mini et bon marché de l’assistant vocal initial – dans le cas d’Amazon, Echo, sensiblement plus coûteux.
La troisième génération de l’Echo Dot d’Amazon est un assistant vocal plus élégant que les versions précédentes. Son design est plus arrondi et soigné, mais surtout il n’est plus entièrement en plastique. Celui-ci est recouvert d’un tissu souple et gris – un avantage esthétique sur la plupart des concurrents d’entrée de gamme. On a le choix entre trois tons de gris – attention cependant, il n’est pas possible de la changer par la suite. Contrairement à certaines enceintes Boom, par exemple, le tissu est fixé sur l’enceinte. On retrouve bien la marque de fabrique d’Amazon est bien là : le rond lumineux qui change de couleur selon les actions et statuts de l’appareil. Le design n’est pas un élément anecdotique lorsqu’on choisit son assistant vocal. En effet, pour qu’il fonctionne au mieux, il faut qu’il soit à portée de voix à tout moment ; au centre d’une pièce et bien en évidence, donc.
Sur la partie supérieure, on retrouve quatre boutons qui contrôlent le volume, la fonction mute et un bouton d’action – qui permet de valider ses choix par exemple. Certains préfèreront les boutons tactiles du Home Mini de Google.
L’enceinte est plutôt compacte, mais elle n’est pas pour autant portable : il faut en effet la laisser brancher, elle ne dispose pas de batterie. On peut en revanche installer une batterie additionnelle, qui la convertit en modèle nomade ; mais c’est un achat supplémentaire et souvent non-propriétaire, donc tout disfonctionnement ne sera pas couvert par la garantie.
On peut connecter son assistant vocal via WiFi, suivant la norme 802.11ac – la plus récente en date. Si votre routeur est compatible, ça permet de vous en servir sur la bande 2.4 ou 5GHz : de quoi bénéficier d’un excellent réseau pour la musique par exemple, grâce au 5GHz, mais aussi d’une compatibilité 2.4 pour vos objets connectés.
La qualité sonore est sans doute un des points sur lesquels Amazon a fait le plus de progrès depuis l’Echo dot 2. Malgré son petit prix et sa petite taille, l’Echo 3 présente de très bonnes performances pour un assistant vocal. Évidemment, avec un appareil de ce calibre, les basses manquent de puissance, mais les mediums et aigus sont plutôt bien calibrés. À noter que comme tous les appareils Echo, si vous en possédez deux, vous pouvez les coupler pour un effet stéréo.
La reconnaissance du micro est très correcte – la gamme Echo d’Amazon est plutôt réputée dans ce domaine.
Si vous appréciez l’Intelligence Artificielle d’Amazon et que vous avez un petit budget, l’Echo Dot 3 est votre meilleur choix d’entrée de gamme.
Google Nest a sorti son nouvel assistant vocal en 2019. Nest Mini, comme l’Echo Dot, est sa gamme d’entrée de gamme compacte, et elle rencontre un franc succès. Si le prix est légèrement plus élevé que l’Echo Dot, cet assistant vocal présente de solides avantages qui peuvent le rendre plus attractif – surtout sur le plan des compatibilités Android.
Le Nest Mini est très similaire au Home Mini. Google a pris la même direction que l’Echo Dot en remplaçant la coque en plastique par un revêtement en tissu qui, d’après la marque, est fabriqué à base de bouteilles recyclées. Tous les changements apportés en terme de designs sont positifs, à l’exception peut-être d’un point. La prise micro-USB du modèle antérieur a été remplacée par une alimentation ronde – on ne peut donc plus se servir de n’importe quel câble.
La grande nouveauté, c’est la possibilité de monter la Nest Mini sur un mur. Pour un assistant vocal, c’est une idée assez originale, mais elle n’est pas illogique. Le câble est beaucoup moins gênant que si vous l’installiez sur une table basse, par exemple, et l’enceinte occupe moins d’espace que si vous l’aviez posée sur une surface.
D’autant que l’atout n’est pas uniquement esthétique : il est aussi sonore. Le driver de basses de la Nest Mini se trouve à l’arrière, et il peut se servir du mur comme retour de résonnance, qui amplifie le volume et la qualité sonore.
Car oui, malgré sa petite taille, la qualité sonore est un peu supérieure à celle de l’Echo Dot. Les basses et les mediums sont beaucoup plus présents et clairs que sur les modèles précédents de Nest Mini – dont on déplorait le son brouillon et le manque de clarté. Il lui manque peut-être un peu de puissance, surtout si on le compare à des modèles certes plus coûteux, mais plus gros : difficile d’entendre les réponses de l’IA s’il y a du bruit autour de vous par exemple.
Les autres innovations apportées par Google sont anecdotiques, mais quand même fun. On peut citer la présence d’un capteur qui adapte le volume d’output de l’IA au niveau sonore, pour éviter d’avoir à faire répéter la réponse. Ou encore le capteur tactile situé sous le tissu qui détecte votre main lorsque vous l’approchez de l’appareil, et rétroéclaire les boutons. Bref, de petits éléments futuristes qui améliorent le confort d’utilisation.
Mais la plus notable de ces avancées, c’est le microchip de machine learning intégré, qui permet à l’assistant vocal de s’adapter progressivement à votre voix. On peut également coupler plusieurs Nest Minis pour un setup stereo ou surround.
Il y a de nombreuses raisons de préférer Google pour son assistant vocal. Outre la qualité sonore, on peut noter la qualité de construction : les appareils de la gamme Nest sont réputés pour leur durabilité. Le support de mise à jour de Google est aussi très dynamique, avec de nombreuses nouvelles fonctionnalités qui apparaissent chaque année.
Le « nouvel » assistant vocal d’Amazon n’est pas entièrement nouveau. C’est une fusion entre deux gammes populaires de la marque, Echo et Echo Plus qui, au lieu d’avoir chacune une nouvelle version en 2019, ont donné un compromis très satisfaisant : l’Echo 3. À cheval entre l’entrée et le milieu de gamme des assistants vocaux Amazon, l’Echo 3 est donc un upgrade très confortable pour un prix modique, surtout en terme de qualité sonore.
Le premier élément de différence avec son prédécesseur, c’est sa taille. Sensiblement plus large et plus haut que l’Echo 2 – sans être encombrant – il respire davantage l’autorité et laisse présager une meilleure qualité de construction et de hardware. Comme beaucoup de gammes d’assistants vocaux, il opte pour le tissu, ce qui lui donne un aspect plus convivial et agréable. Le reste du design est très classique. L’assistant vocal d’Amazon présente quatre boutons de contrôle et le fameux LED ring coloré.
C’est sur la qualité sonore qu’Amazon marque des points. Positionné agressivement sur le marché – à moins de 100€ – cet assistant vocal offre de loin la meilleure qualité. Avec son subwoofer 3″ et son Dolby Audio, la musique est diffusée à 360 degrés. Certes, les basses ne sont pas tout à fait aussi puissantes que sur certaines enceintes classiques pour ce prix, mais on s’en approche. La qualité est comparable à celle de certains modèles de Sonos – c’est quand même un compétiteur de taille, et Amazon n’avait pas pour vocation de se spécialiser dans le son. D’autant que le volume maximal est très généreux !
Les fonctionnalités couvrent – presque – tout ce que peut offrir Alexa, avec sa légendaire compatibilité avec les objets connectés. Seulement, il manque une intégration ZigBee digne de ce nom. Si l’Echo 3 est un des premiers objets connectés que vous possédez – et que ce n’est pas ce que vous attendez d’un assistant vocal en priorité – ce n’est pas bien grave. Mais si vous vouliez vous en servir pour le contrôle des lumières, de serrure, ou autre, il vaudra mieux opter pour la gamme supérieure.
Grâce au Bluetooth 5.0 intégré, on bénéficie d’une bonne compatibilité avec la plupart des grandes marques, par contre. Malgré l’absence du ZigBee, l’Echo 3 fonctionne parfaitement avec les Philips Hue Lights par exemple – les ampoules Bluetooth qui changent de couleur sur demande.
L’assistant vocal d’Amazon offre donc une des meilleures qualités sonores pour ce prix. Malheureusement, on est un peu derrière Google en terme de fonctionnalités. Si vous tenez à vous servir de votre assistant vocal comme d’une enceinte pour la musique et que vous avez un petit budget, en revanche, c’est clairement le choix le plus sûr.
Google Home est le fer de lance de la marque pour le marché des assistants vocaux. Si Google est arrivé un peu après Amazon, et qu’il déploie aujourd’hui la majorité de ses efforts sur la gamme Nest, il y a encore de nombreuses raisons de préférer la Google Home à la concurrence.
Le design de l’assistant vocal Google Home n’a pas changé depuis le dernier modèle, à croire que les phénomènes de nostalgie sont efficaces sur des cycles de plus en plus courts – le premier modèle étant apparu en 2016. Il a toujours cette drôle de forme, entre le vase moderne et le déodorant d’intérieur, avec une base plus large et une surface inclinée en plastique blanc. On peut changer la couleur de la base à l’envi, il suffit d’acheter plusieurs coques, et il en existe en d’autres matériaux – métal ou tissu. Tout le monde n’aime pas ; mais certains trouvent le Google Home plus élégant et moins froid que le cylindre d’Amazon Echo.
La qualité sonore est un des attraits du Google Home. En plus d’une super compatibilité avec Google Play Music, Spotify, Pandora – et plus récemment Deezer – la qualité hardware est au rendez-vous. De quoi profiter du plus large catalogue de musique possible, en croisant tous ces services. Si on peut difficilement comparer la qualité du Google Home à celle d’appareils plus spécialisés – comme Sonos – elle est quand même tout à fait correcte.
Parmi les nouveautés de Google en terme de software, on trouve le MACC – Multiple Actions and Continued Conversation. Les premiers utilisateurs d’assistants vocaux déploraient en effet que l’IA donnait des réponses différentes selon la formulation de la question, et qu’il était parfois difficile d’enchaîner plusieurs requêtes logiques sans avoir à préciser sa demande à chaque fois. Par exemple, si vous lui demandez « OK Google, quels sont les meilleurs restaurants d’Annecy ? » et que vous précisez par la suite « OK Google, et les pizzerias ? », l’IA est capable de mettre votre deuxième demande en contexte. Et elle ne va pas vous donner subitement la définition d’une pizzeria.
Mais on compte aussi quelques absents en terme de fonctionnalité – certaines étaient même présentes à la base et ont été retirées par la suite ! On déplore par exemple la différence du Guest Mode, qui permettait de diffuser du contenu via Google Cast sans être connecté au même réseau WiFi. C’est dommage, c’était plus pratique d’entrer 4 chiffres de sécurité que tout un code WiFi…
En revanche, la grande force de Google sur ce coup, c’est la compatibilité. La marque a annoncé récemment que son assistant vocal était compatible avec plus de 5000 appareils, allant des voitures aux téléphones portables. Les nombreux partenariats de Google sont aussi un avantage : par exemple, l’assistant vocal est maintenant tout à fait compatible avec Pandora Premium, et bien entendu tous les services Android comme Android Smart TV. Pas envie d’utiliser la télécommande ? Demandez au Google Home de lancer votre série Netflix.
La Google Home est un assistant vocal qui fait tous les bons compromis : polyvalent, efficace et le tout pour un prix abordable, c’est un des meilleurs modèles de milieu de gamme. Surtout quand on sait qu’il faut monter d’au moins 50€ pour trouver un modèle compétiteur… Et que ce-dernier ne peut pas se targuer d’avoir autant de fonctionnalités.
La grande difficulté que rencontrent les marques comme Google ou Amazon, c’est de produire à la fois un assistant vocal qualitatif et une enceinte correcte. Le problème, c’est qu’aucune de ces marques n’a jamais vraiment été spécialisée dans la qualité audio… C’est là que Sonos entre en scène. Sonos, c’est un des leaders des appareils audio milieu de gamme, et sans doute une des meilleures marques d’enceinte. Comptez 30€ de plus pour l’intégration d’Alexa ; Google Assistant est présent par défaut.
En terme de forme et de gabarit, la Sonos One ressemble presque exactement à la Play:1, qui avait rencontré un franc succès. La seule différence se situe sur le dessus, puisque les boutons de contrôle classiques ont été remplacés par des boutons tactiles, avec de nouvelles commandes adaptées à son utilisation comme assistant vocal. Les LEDs indiquent le statut de l’enceinte – selon si elle est prête à écouter ou non.
La drôle de nouveauté, c’est la possibilité de brancher l’enceinte en ethernet. On n’a pas tout à fait l’habitude de voir cette option, et pourtant, elle est pertinente. Contrairement à une enceinte classique, que l’on connectera directement à son smartphone en Bluetooth, un assistant vocal stream directement le contenu : selon la qualité de son réseau sans-fil, on préfèrera donc le brancher en ethernet. Une chose est sûre, ce n’est pas la Sonos qui va vous poser des problèmes de connectivité sans-fil. La marque est réputée pour la qualité de son Bluetooth, qui s’équipe cette fois de la norme 5.0 – la plus récente et la plus fiable.
L’intégration Alexa – comme Google Assistant – est excellente. On a accès à toutes les fonctionnalités, y compris les demandes spécifiques pour le son. Par exemple, on peut dire « Alexa, joue les White Stripes dans la chambre », et l’enceinte que vous avez couplée – et paramétrée – dans cette pièce se déclenchera et jouera les morceaux les plus connus du groupe. On a donc beaucoup de liberté d’interaction.
Les deux éléments sur lesquels la Sonos One brille particulièrement, c’est la qualité de l’audio et du micro. Comme l’Echo 3, le son est diffusé à – presque – 360 degrés.
La qualité du micro réduit considérablement les chances que votre requête ne soit pas comprise. En conditions réelles, certains utilisateurs qui avaient déjà essayé l’Echo Dot, par exemple, ont rapporté que la Sonos avait moins de chances de demander à répéter.
D’un autre côté, la qualité sonore se démarque vraiment d’un assistant vocal lambda. Avec des performances similaires à l’enceinte Play:1 de Sonos, on retrouve des sons fidèles, réguliers et profonds, même à volume élevé. On trouve même une sorte d’illusion stéréo, puisque les drivers tirent parti de l’omnidirectionnel de l’enceinte, et joue sur cet aspect pour un son plus ample. Même pour un appareil de cet taille, les basses sont étonnamment présentes et bien calibrées.
L’autre aspect important du Sonos One en terme de qualité sonore, c’est la possibilité de coupler l’assistant vocal avec tous les appareils Sonos – qui en plus d’être compatible avec d’autres enceintes, est particulièrement flexible et configurable via l’interface de couplage de Sonos. De quoi beaucoup s’amuser si vous avez d’autres enceintes de la marque – ce qu’on recommande vivement !
Polyvalent, et avec une qualité sonore extraordinaire. C’est sans doute comme ça qu’on peut résumer cet assistant vocal. La Sonos One jouit d’une bonne intégration de l’IA, et même si on ne retrouve pas l’intégralité des fonctionnalités disponibles sur les produits propriétaires Google ou Amazon, la liberté d’utilisation est très satisfaisante.
L’Echo Studio, c’est pour Amazon l’occasion de se positionner sur le marché audiophile de l’assistant vocal. Et ça marche ! Ce modèle, parmi les plus chers de la marque, présente de solides performances audio, sans perdre une miette de l’intégration de l’IA.
Le design de cet assistant vocal reprend plusieurs éléments de la gamme Echo, avec une forme cylindrique sobre et un revêtement en tissu plus doux et plus agréable que les premiers modèles. Il est en revanche considérablement plus large que ses prédecesseurs ; et il faut bien, pour y faire tenir les 4 drivers directionnels et l’imposant subwoofer inférieur.
Les boutons de volume, de mute et d’action se situent sur la partie supérieure, et on retrouve bien le LED ring qui informe du statut de l’assistant vocal. Petite particularité en revanche : on constate une large ouverture près de la base. C’est une technique que l’on commence à trouver sur plusieurs modèles de petites enceintes qui essaient de proposer les meilleures performances audio au niveau des basses. Cet interstice agit comme une caisse de résonnance supplémentaire qui augmente la présence et la profondeur des basses.
Et dans les faits, ça marche. L’aspect multidirectionnel de cet assistant vocal, qui peut diffuser le son à 360 degrés, est soutenu par deux technologies. L’une hardware, puisqu’on trouve 5 drivers en tout ; l’autre logiciel. Sur le papier, tout y est, y compris le Dolby Atmos, la nouvelle norme Dolby surround, qui offre un support haute résolution.
La diffusion 3D du son est plutôt convaincante, surtout si on considère que les enceintes qui proposent ce type de technologie – notamment les barres de son – coûtent 1.5 à 3 fois plus chères que cet assistant vocal. Et c’est sans parler de l’intégration de l’IA, bien entendu, qui vient gonfler le prix.
Les basses sont très correctes, sans doute parmi les meilleures pour une enceinte de cette taille et dans cette tranche de prix. Et la possibilité de paramétrer les calibrages de son soi-même via l’app Dolby Atmos Music est un plus. En revanche, ce sera sans doute nécessaire : on a trouvé que le calibrage par défaut n’était pas irréprochable, surtout pour l’équilibre du surround.
Ce petit point noir, qui affectera surtout les audiophiles exigeants, ne vient pas ternir le tableau : les mediums et aigus sont dynamiques, clairs et bien calibrés, avec un son détaillé et puissant.
La qualité du micro est également surprenante ; même s’il faut hausser le ton s’il y a beaucoup de bruit environnant, dans l’ensemble l’assistant vocal ne vous fait pas répéter vos requêtes deux fois.
Comme sur tous les modèles Echo récents, l’intégration de l’IA est impeccable. Vous bénéficiez de toutes les fonctionnalités d’Alexa, et contrairement à Google, les mises à jour apportent des nouveautés au lieu de les retirer.
Si vous cherchez la polyvalence, dans le sens où vous voulez que votre assistant vocal soit la principale source sonore de votre environnement, ce modèle est sans conteste le meilleur choix. La qualité sonore rivalise presque avec celle de Sonos, mais offre aussi une meilleure intégration de l’IA. L’effort d’Amazon pour pénétrer ce marché est louable, surtout pour un prix qui reste très abordable.
Jusque là, nous n’avions pas parlé des assistants vocaux Apple. Pour une bonne raison : comme tous les appareils Apple, ils sont généralement beaucoup plus chers, et même si leur rapport qualité prix est très avantageux, il est difficile de les renvoyer dos à dos avec les modèles de Google ou d’Amazon. En revanche, de la vaste gamme d’assistant vocal d’Apple, le HomePod est sans conteste le meilleur et mérite pleinement sa place dans ce comparatif.
Le HomePod est un petit bijou de design ; et ça a toujours été le grand atout d’Apple. Cet assistant vocal est couvert d’un revêtement en tissu gris ou blanc, pour une taille tout à fait modeste de 17 sur 14cm. Comme beaucoup d’appareils de la marque, c’est la densité qui est appréciable : on sent bien que l’optimisation de l’espace a été soigneusement pensée. Sur la partie supérieure de l’assistant vocal, on trouve un panneau de contrôle tactile pour le volume ou l’activation de l’IA.
En terme de fonctionnalités sonores, Apple offre aujourd’hui de nombreuses fonctionnalités qui la rendent très compétitive face aux autres marques. L’AirPlay 2, qu’on retrouve sur tous les modèles audio d’Apple récents, permet notamment un couplage stéréo ultra-facile et fiable, ainsi qu’un excellent contrôle de l’environnement audio pièce par pièce. Et c’est notamment ce point qui lui permet de faire une solide concurrence à Amazon et Google.
En revanche, c’est Siri qui constitue le principal point noir de cet assistant vocal. L’IA d’Apple a encore un long chemin à faire pour rejoindre ses compétiteurs. Comme beaucoup de produits Apple, on peut aussi regretter l’aspect verrouillé et propriétaire de l’assistant vocal. On ne peut pas s’en servir pour Spotify ou tout autre service de streaming par exemple. Là où Google offre une bibliothèque de plusieurs dizaines de millions de titres à travers toutes les plateformes, on est ici cantonnés à l’Apple Music. Ça, c’est si on demande à Siri de jouer de la musique. On peut en revanche se servir de l’assistant vocal comme d’une simple enceinte et, via Bluetooth, jouer les morceaux qu’on veut à partir de n’importe quelle app. Mais dans ce cas, me direz-vous, c’est une enceinte ; pas un assistant vocal. Et pour ce prix, c’est assez ennuyeux.
En revanche, la qualité sonore est tout à fait correcte. Problème étant, dans cette tranche de prix, on peut s’attendre à un meilleur calibrage, surtout qu’on est tenté de comparer l’assistant vocal avec des compétiteurs moins chers – comme la Sonos One ou l’Echo Studio. Les 7 drivers indépendants situés près de la base de l’assistant vocal délivrent une qualité sonore égale à 360 degrés, plus un woofer pour soutenir les basses.
Le bon point, c’est l’excellent support du Spatial Awareness, qui recalibre le son en fonction de l’environnement – l’assistant vocal ajuste la puissance du son et détecte, par exemple, s’il est placé au milieu d’une pièce ou contre un mur. Du coup, l’aspect fluide du directionnel vs multidirectionnel est un vrai plus pour la qualité de l’écoute. Il en est de même si on utilise deux HomePods pour un montage stéréo ou surround.
Pour être tout à fait honnête, la qualité sonore reste impressionnante pour la taille ; simplement, pas pour le prix. La distorsion harmonique est pratiquement inexistante, et on trouve des basses plutôt régulières à tout volume d’écoute. Ces-dernières auront cependant tendance à manquer de présence.
La qualité de son du HomePod en fait un des meilleurs assistants vocaux, et l’intégration de l’IA se couple très bien avec la grande flexibilité d’utilisation de l’Apple Play 2. En revanche, le principal problème, c’est Siri elle-même. Moins performante, moins intelligente, et à une phase de développement encore inférieure par rapport à Google et Alexa, elle constitue un des points les plus négatifs. Et il est commun à tous les produits Apple : on ne profite des fonctionnalités que si on possède déjà de nombreux modèles de la même marque et qu’on est fidèles aux app propriétaires de la marque. Si c’est votre cas, l’Apple HomePod est de loin le meilleur assistant vocal de la marque, et une excellente solution pour compléter votre setup Apple.
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La taille de votre assistant vocal ne détermine pas seulement l’aspect esthétique, mais aussi le prix et la qualité de son. Ces trois facteurs qui vont guider le choix de votre assistant vocal sont en effet liés dans la plupart des cas. Les petits assistants vocaux, moins chers, ont tendance à avoir une qualité de son inférieure.
Le facteur de la qualité du son n’augmente pas seulement avec le prix : la plupart des assistants vocaux sont multidirectionnels, ce qui requiert plusieurs drivers et donc plus de place. Lorsqu’on parle de micro appareils audio, une des caractéristiques qui souffre le plus de la miniaturisation, c’est la résonnance et la puissance des basses. Ce sont elles qui ressortent le moins sur un assistant vocal de plus petite taille.
Comment déterminer si le son est de bonne qualité sans avoir essayé un assistant vocal ? Si vous comptez vous en servir pour écouter de la musique, c’est une question primordiale.
Si la taille et le prix de l’appareil sont déjà un bon indicateur, vous pouvez aussi regarder de plus près le nombre et la taille des drivers. La présence d’un woofer – un driver spécifique aux basses – devrait déjà garantir une certaine qualité d’écoute, surtout s’il est couplé avec une assistance logicielle. Par exemple, le HomePod d’Apple est équipé du SA, pour Spatial Awareness, qui calibre le volume des drivers en fonction de la position de l’assistant vocal dans la pièce ; ou l’Echo Studio d’Amazon, qui intègre le Dolby Atmos.
Après avoir déterminé ces deux premiers facteurs, vous allez sans doute vous trouver face à au moins 2 modèles récents qui correspondent à vos attentes. Un d’Amazon, et un de Google ; possiblement Apple aussi selon votre budget. Ou encore une autre marque audio qui intègre une de ces IA.
La connectique étant souvent la même sur les assistants vocaux – WiFi et Bluetooth 5.0 – la question de la compatibilité se joue surtout au niveau logiciel. Quelle app utilisez vous pour votre musique ? Votre calendrier ? Vos messages ? Si vous voulez vous servir de l’assistant vocal pour la bureautique, utilisez-vous surtout des outils Google ou Apple ? Android ou Fire ?
Consultez les app et services que vous utilisez le plus, et ce depuis tous vos objets connectés – TV, montre, smartphone, tablette, station météo – et vérifiez la compatibilité avec l’assistant vocal de votre choix.
C’est notamment important pour les app de médiathèque. Siri vous oblige généralement à passer par Apple Music, par exemple ; si toutes vos playlists préférées, que vous avez passé des années à élaborer, sont toutes sur Spotify, vous allez vous sentir limité dans votre utilisation de l’assistant vocal.
Au-delà des fonctionnalités basiques, vous en trouverez parfois d’autres qui valent le détour. Voici quelques exemples.
Le support multi-user permet à l’assistant vocal de reconnaître la voix de plusieurs personnes, et de personnaliser un certain nombre de profils au sein du foyer. Par exemple, si vous demandez à l’assistant vocal votre calendrier, il devrait être capable de reconnaître votre profil et de vous donner le votre, sans avoir à spécifier votre nom.
Le streaming multi-room est aussi une autre fonctionnalité intéressante. Il permet de caster la musique de pièce en pièce selon là où vous vous trouvez, pour qu’elle vous suive partout où vous allez. Sonos présente notamment de très bons résultats dans ce domaine.
Enfin, il est de plus en plus fréquent de trouver un microchip de machine-learning à l’intérieur même de l’assistant vocal. Il permet de traiter une partie de l’évolution de l’IA localement, au lieu de tout envoyer vers un Cloud : la courbe d’apprentissage de cette-dernière est en général plus efficace et plus personnalisée.
Les questions:
Outre la qualité sonore, l’aspect le plus important reste celui de l’Intelligence Artificielle. Vous avez, dans ce domaine, trois compétiteurs principaux. Alexa, Google et Siri.
Dans ce domaine, Google est sans doute le plus abouti et le plus dynamique. Abouti, parce qu’il s’appuie sur une base de donnée inégalée – Google a déjà intégré la vie de nombreuses personnes, notamment via Android – et dynamique, parce que la marque n’hésite pas à développer de nouveaux outils fréquemment.
Alexa, en revanche, est le plus populaire. L’IA d’Amazon est plus facile à prendre ne main, plus directe dans son utilisation, et plus facilement personnalisable. La grande réussite d’Amazon, ça a été de se positionner du côté de la compatibilité, comme pour Google. En plus d’une très bonne intégration avec les produits Android, l’IA jouit d’une bonne compatibilité avec les autres produits Amazon comme Fire, ou Fitbit. Et on peut s’attendre à ce que l’univers IOT d’Amazon aille en s’agrandissant.
Siri, enfin, est le plus ancien. L’Intelligence Artificielle d’Apple est plutôt aboutie, même si elle est plus limitée aux produits de la marque à la pomme. Plus spirituel, plus humain, mieux calibré pour la conversation humaine ; mais aussi plus limité dans ses interactions logicielles.
Plusieurs entreprises ont créé leur propre intelligence artificielle. On peut citer Jarvis, de Facebook – une référence à Douglas Adams – ou encore Bixby d Samsung. L’intégration de Bixby est encore relativement limitée aux produits Samsung les plus populaires, comme les frigos intelligents, ou les smart TV compatibles. On peut envisager d’investir dans cette IA, promise à une intégration au Samsung Galaxy Home, un assistant vocal à venir courant 2020 ou 2021.
Mais on sait déjà que le panel des appareils compatibles sera davantage limité, et on le conseille surtout aux adeptes des technologies Samsung qui savent qu’ils vont y rester fidèles… tout en prenant en compte que le Google Assistant sera sans doute toujours compatibles avec les modèles Samsung.
La communication entre un assistant vocal et les objets connectés – ou IoT – se fait principalement par WiFi. On veut donc un appareil compatible en dual-band, et c’est le cas de la plupart des assistants vocaux sérieux et récents.
La bande 5GHz assure un stream en téléchargement confortable, pour des musiques en HD par exemple. La bande 2.4GHz, elle, permet la communication en upload avec les objets connectés.
On attend aussi une norme Bluetooth récente et performante, avec évidemment une préférence pour la 5.0. C’est la norme qu’on trouvera sur les objets connectés les plus récents, et elle a l’avantage d’être plus stable, plus fiable et moins gourmande en énergie.
L’IoT ou Internet of Things est un réseau d’objets connectés apparu avec la popularisation de ce type d’appareils. Il permet de connecter ses différents gadgets et de les gérer via une plateforme centralisée – son smartphone ou un assistant vocal.
Avec un réseau cohérent et compatible, vous pouvez ainsi contrôler chaque aspect de votre maison via l’IoT. L’arrivée de la 5G devrait encore davantage populariser ce modèle de connexion.
Pour faire simple, un assistant vocal est une enceinte avec micro qui traite et communique les données – vos demandes notamment – avec un serveur centralisé.
Lorsque vous posez une question à Google ou Siri, par exemple, l’Intelligence Artificielle transmet cette question à son serveur central et vous transmet la réponse ; vous vous servez donc de l’assistant vocal comme d’un terminal, semblable à un smartphone ou un ordinateur.
L’amélioration de l’Intelligence Artificielle repose sur le retour de vos données – anonymisées – au logiciel de machine learning de la marque. Plus un système est utilisé, plus l’IA collecte des données sur le comportement des utilisateurs, plus il sera performant à l’avenir.
Dans les faits, oui ; les assistants vocaux ont besoin de cette collecte de données pour améliorer leur algorithme. Malgré quelques controverses au lancement de l’appareil, les grandes marques – Google, Amazon et Apple – ont mis en place des protections des données qui garantissent l’anonymat des retours.
En Europe, cette obligation est renforcée par des lois de l’Union Européenne. De fait, les entreprises stockent effectivement ces données mais ne peuvent pas s’en servir, par exemple, pour les revendre à des compagnies tierces.
Étant donné qu’un assistant vocal est souvent couplé à une enceinte, c’est ce dernier point qui va déterminer le prix. Un assistant vocal basique, qui permet de centraliser vos objets connectés et d’effectuer des commandes, peut coûter dans les 40-70€.
Si vous recherchez d’autres fonctionnalités, comme un écran ou une meilleure qualité de son, le prix augmente proportionnellement.
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