Avec les progrès de la miniaturisation, certains micros portés sont presque aussi performants pour les voix que les micros indépendants. Résultat, le casque micro a le vent en poupe pour tous les usages : gaming, conférences en télétravail, appels de client, musique, cinéma…
Ce sont des produits beaucoup plus difficiles à sélectionner que d’autres dans le monde de l’audio. Et pour cause, les facteurs à prendre en compte sont nombreux. Dans quel contexte allez-vous utiliser votre casque micro ? De quel budget disposez-vous ? L’audio est-elle aussi importante que le micro pour vous ? À quel type d’appareil allez-vous le connecter ?
C’est pour cette raison qu’avec ce comparatif, nous avons tenté de couvrir autant de situations que possible tout en proposant les vrais meilleurs casques micros de l’année.
Sommaire
Les casques micros pas cher, c’est toujours un peu compliqué. Il nous a été très difficile d’isoler un bon modèle dans les tranches de prix les plus basses. Mais il y a bien une exception.
Dans le domaine de l’audio gamer, Turtle Beach a su s’imposer sur le marché d’entrée de gamme, alors que la concurrence était déjà féroce à l’époque. Comme de nombreuses alternatives pas cher, leur succès s’explique toujours par la même stratégie : faire les bons compromis. Pas question de s’attendre, pour moins de 50€, à bénéficier de toutes les technologies qui fleurissent sur les casques micro de milieu et haut de gamme. Ici, l’idée, c’est de proposer un incontournable qui proposera le meilleur qualité-prix sans tricheries, sans faiblesses majeures.
Là-dessus, le Turtle Beach est le seul casque micro de ce prix qui vaille vraiment le coût. Il présente quelques limitations, forcément, mais la qualité générale est excellente, avec une constance de performances du micro à l’audio qui est assez rare pour être souligné.
Le premier point notable, c’est le design de ce casque micro, plutôt soigné pour ce prix. Si on compare avec les sous-marques qui déferlent sur les sites d’e-commerce, son look gamer est plutôt discret, distinctif et caractériel, avec une vraie esthétique de marque. Le revêtement de plastique est qualitatif et ne semble vulnérable ni aux rayures ni aux traces de doigt, même la version blanche – de loin la plus percutante.
La qualité de construction démarquent aussi ce modèle des autres casques micro de cette catégorie. La solidarité des pièces, la compacité sont vraiment satisfaisantes : le casque ne grince pas quand on le manipule, par exemple. Les pads de cet over-ear sont assez confortable, même s’il manque un peu de rembourrage dans la bande supérieure. S’il n’était pas si léger, ça pourrait causer un certain inconfort sur la durée au sommet du crâne, ce que certains utilisateurs ont pu déplorer.
Le premier point noir que nous avons pu relever, c’est que le jack n’est pas amovible. En terme de durabilité, c’est toujours ennuyeux : un câble jack qui n’est pas correctement protégé, par un mesh de tissu par exemple, est souvent la première pièce à être endommagée. Le micro aussi est maintenu en place, mais pour le coup il est relativement discret. Surtout qu’il est élégamment intégré au design, et peut être redressé le long de l’oreillette. Petit plus : il passe alors en fonction mute, pas besoin d’une manipulation supplémentaire.
Parce que c’est un modèle d’entrée de gamme, il présente relativement peu de fioritures logicielles, comme un surround virtuel par exemple. Pour certains, qui ont adopté ce type de technologies, ça peut paraître comme une limitation. Mais pour un casque qui se branche en jack, c’est avant tout un gage de compatibilité. Résultat, vous pouvez le brancher sur toutes les consoles et PC sans aucun problème.
À l’intérieur des oreillettes, on trouve deux drivers 40mm – c’est inférieur à la moyenne du marché qui rattrape aujourd’hui les 50mm, mais pour ce prix ce serait une sacrée prouesse. En terme de performances sonores, ce sont les basses qui remportent la manche, très clairement, avec un calibrage plutôt prévu pour le gaming. Les voix sont également claires, avec un bon boost des mediums. Étant donnée sa puissance confortable, un FPS rend au mieux les explosions et les impacts avec une clarté satisfaisante, sans noyer les dialogues.
Mais en l’absence d’une interface logicielle de réglages, les musicophiles se sentiront peut-être limités. Le bass-boosters, qui lui donne le meilleur punch des casques micro à petit prix, ne peut pas être désactivé et peut légèrement déséquilibrer certains morceaux. Ce sera surtout un problème pour ceux qui ont l’oreille attentive, mais c’est important de le noter.
La grande surprise, en revanche, qui démarque clairement le Turtle Beach des autres casques micro de cette gamme de prix, c’est la qualité du micro. Pour un micro porté, les voix sont ultra-claires, avec une bonne puissante. La réduction de bruit est parfaitement calibrée pour ne pas interférer avec les voix, même les plus graves – c’est souvent le problème qu’on rencontre.
Pour moins de 50€, aucun casque micro ne propose une telle qualité de construction, des performances sonores aussi satisfaisantes et un bon micro. Turtle Beach n’est pas un best-seller d’entrée de gamme pour rien : il mérite toute sa place. Plutôt orienté gamer à cause de ses limitations en terme de musique, il est assez sobre pour pouvoir être utilisé en visio, et la qualité du micro est pile assez bonne pour envisager de l’utiliser pour du stream.
Le casque micro Turtle Beach Recon 200 en vidéo (en anglais):
Si vous cherchez un casque micro gamer, HyperX – et plus précisément son fer de lance Cloud Alpha – revient régulièrement sur les sites d’experts. Et c’est pour une bonne raison. La combinaison d’une durabilité à toute épreuve et d’un son soigneusement calibré en font un incontournable.
Et cette durabilité, elle est visible dans chaque matériau utilisé. Le similicuir est cousu – et non collé – avec une couture qui s’intègre élégamment au design. Si la plupart des composants mobiles sont en plastique, il n’y a ni grincement, ni déformation : ça présage d’une construction solidaire et durable dans l’ensemble.
En terme de confort, là aussi on constate que beaucoup de soin a été apporté, même dans les détails. La bande supérieure est bien épaisse, pour réduire le sentiment de pression sur le dessus du crâne, et les coussinets sont assez profonds pour ne pas écraser le pavillon de l’oreille. C’est d’ailleurs ce point qui garantit une isolation sonore très satisfaisante. Ce sont de petites touches qui garantissent le confort d’un casque pour une utilisation prolongée. Dans ce domaine, les casques micro gamer ont une longueur d’avance : ils sont taillés pour des séances de plusieurs heures.
Le seul point de design qui diffère un peu des modèles les plus ergonomiques, c’est le choix de placer le bouton mute sur le câble. C’est moins intuitif que sur une des oreillettes. En revanche, le câble est amovible, et ça, on approuve toujours. Il faut savoir que c’est généralement la pièce la plus soumise au stress et de loin la plus fragile.
Mais la plus grande force de ce casque micro, elle réside dans ses performances sonores. Si vous cherchez un casque correct pour la bureautique ou des films/séries, là encore les casques gamer ont tendance à présenter de sérieux atouts. Et pour cause, ils sont pensés avec une idée en tête : l’immersion. Justement, le Cloud Alpha propose une des meilleures isolations sonores dans cette tranche de prix, et de loin : elle est comparable à celle des casques micro de milieu de gamme de Sennheiser par exemple, qui coûtent pas moins de 100€ de plus.
Sur la réponse en fréquence, on constate un léger boost des basses, qui confirme la tendance plutôt gaming de ce casque, mais la distorsion n’est pas assez prononcée pour poser problème lors de l’écoute de musique. Les mediums, qui vont correspondre aux profils de voix, sont en revanche d’une grande clarté et proposent beaucoup de nuances. Ce sont là les caractéristiques d’un casque micro polyvalent, qui sait s’adapter à toutes les situations.
Le micro, quant à lui, est également très performant pour cette tranche de prix. S’il rivalise difficilement avec des modèles de milieu de gamme, comme le Razer Ultimate, la lisibilité et la propreté des mediums conviennent globalement à tous les usages.
L’HyperX Cloud Alpha semblerait donc principalement s’adresser aux gamers. Mais si on regarde de plus près, la sobriété de son design, la qualité de son micro, son profil sonore adapté aux films et à la musique et son confort sur la durée en font une option qui a les reins solides pour un large panel d’utilisations.
Le casque micro HyperX Cloud Alpha en vidéo (en anglais):
Logitech est une des marques de bureautique d’entrée de gamme les plus populaires du marché. Et pour les adeptes, c’est une valeur sûre : en ne sélectionnant ses périphériques que sur la base de l’accessibilité, de la durabilité et du rapport qualité-prix, on peut vite se retrouver avec un setup 100% Logitech. Parfois, sans s’en rendre compte. Parfois, par fidélité pour une marque qui a vraiment fait ses preuves. Le Logitech G Pro X est une casque micro filaire, et la gamme dont il fait partie est un vrai fer de lance pour se positionner sur le marché du gaming. Mais comme pour l’HyperX Cloud Alpha, ses atouts ne s’arrêtent pas aux jeux vidéo, loin de là.
Le premier point qui démarque le Logitech G Pro X des autres casques micro d’entrée de gamme, c’est la générosité des accessoires. En plus du casque, on trouvera une pochette de rangement plutôt qualitative, deux oreillettes de remplacement et une interface USB DAC.
Ce dongle pourra laisser perplexe certains utilisateurs, car peu de marques de casques micro laissent le choix en terme de branchement. Soit c’est un jack, et il mise sur la compatibilité, soit c’est un USB, et il mise sur une utilisation PC et une carte graphique externe pour de meilleures performances. Dans le cas du Logitech, on a le choix entre les deux, et c’est un vrai plus.
Dans le cas des oreillettes aussi, il y a cette polyvalence et cette question du choix laissé à l’utilisateur. Certains préfèrent les pads en tissu, plus aérés et confortables sur la durée, malgré leur plus faible isolation sonore. D’autres le simili-cuir, pour les raisons inverses. Plus besoin de trancher, on peut partir du principe que vous avez un set hiver et un set été, pour faire court.
L’ensemble du casque est en plastique – Logitech n’investit que rarement dans des matériaux très nobles, c’est ce qui lui permet d’être si agressivement positionné en entrée de gamme. Mais l’ensemble inspire la solidité, avec des pièces bien solidaires et aucun grincement à déplorer.
En terme de confort, l’ajustabilité est optimale et permet de convenir au plus grand nombre. Pour une utilisation prolongée, on cherche en général un bon compromis entre la tension et la douceur. La tension, pour que le casque reste bien en place, la douceur pour ne pas couper la circulation ou écraser les oreilles. Difficile alors de trouver exactement le casque qui convient à votre forme de crâne. Mais depuis peu, certains fabricants comme Sennheiser ou Logitech ont trouvé la parade : les oreillettes peuvent légèrement pivoter sur un axe vertical. Ça permet de faire basculer la pression vers l’avant ou l’arrière des oreilles. Si le casque devient inconfortable sur la durée, il suffit alors de les repositionner légèrement pour soulager la gêne ressentie : c’est impossible avec des oreillettes fixes.
Pour ce qui est de la qualité sonore, Logitech mise beaucoup sur son logiciel, G HUB. Et là-dessus, la communauté d’utilisateurs est partagée. Surtout parce que l’effort d’inclusivité du dongle jack/USB perd un peu son sens : les meilleures performances sont réservées au PC. Si c’est votre but, vous bénéficiez alors du plus gros pack de fonctionnalités pour un casque micro d’entrée de gamme. On débloque de nombreuses options de réglage pour l’audio et le micro, avec la possibilité d’explorer ou de configurer des profils de son dynamiques et bien calibrés. Et on peut jouir du support surround pour une immersion inégalée pour le gaming, notamment les FPS.
En dehors du support logiciel, en termes de performances brutes, ce casque micro ne se débrouille pas mal pour autant. La réponse en fréquence est de très bonne qualité sur ce prix, avec des distorsions harmoniques très anecdotiques sur les aigus. Les basses ont une présence confortable et bien calibrée qui conviendra tant au gaming et au cinéma que pour la musique. Ce n’est pas la meilleure fidélité du marché, mais pour ce prix elle est néanmoins très compétitive.
Le micro, lui, est correct quoique perfectible. De légères faiblesses sur les basses pourront étouffer la voix des utilisateurs qui ont une voix très grave. Pour les autres, le boost des mediums permet de filtrer naturellement une partie des sons parasites, que ce soit les chocs – atténués par les basses faibles – et les clics de souris et de clavier – des sons aigus peu reconnus par le micro.
Le Logitech G Pro X n’est pas le meilleur casque micro de ce comparatif, mais il rassemble les qualités d’un bon modèle d’entrée de gamme : il fait les bons compromis. On bénéficie de beaucoup d’accessoires, d’une qualité sonore très satisfaisante, d’un confort optimal et d’une bonne qualité de construction. Il se démarque de l’HyperX Cloud Alpha par son meilleur support PC, au détriment de ses performances sur d’autres plateformes.
Le casque micro Logitech G Pro X en vidéo (en anglais):
Si Razer était déjà reconnu pour ses périphériques de gaming, il tape une gamme au-dessus que d’habitude avec le Nari Ultimate, un casque micro sans-fil de très bonne qualité aux performances compétitives. Par rapport à l’Arctis 9X de SteelSeries, face auquel il se positionne, il a de sérieux arguments : des drivers de 50mm, et plusieurs atouts technologiques de taille. Mais comme pour Logitech, ses performances seront davantage notables sur PC.
Razer nous a habitué à des designs soignés, résolument gamers mais élégants et plus subtils que celui d’autres concurrents. Ce casque micro n’y fait pas exception. Le fini métallisé est confortable au toucher, mais surtout solide et plus raffiné que le plastique. On note immédiatement la présence d’un micro rétractable, qui disparait à l’intérieur de l’oreillette lorsqu’on n’en a plus besoin.
Les pads sont plus petits que sur d’autres modèles, mais comme on va le voir c’est plutôt un atout. Razer réussit le pari risqué de maintenir un bon niveau de confort tout en proposant un design plus compact. Cet over-ear bénéficie en effet d’une isolation sonore passive plus efficace que la moyenne sans causer de pression sur les oreilles.
C’est un casque micro sans-fil ; en soi, c’est une des meilleures solutions en terme de compatibilité, puisque toutes les consoles récentes supportent le Bluetooth. Cependant, hors PC, on perd un des avantages les plus notables de ce casque micro : la technologie HyperSense.
Pour simplifier à outrance, l’HyperSense est un mélange entre un vibreur et un subwoofer qui vient porter les basses. Là où la plupart des casques micro orientés vers le gaming amplifient les basses de manière artificielle, l’HyperSense est une vraie intervention physique qui n’implique pas nécessairement d’augmenter le volume des basses, mais leur ressenti. Dans les faits, c’est une expérience inédite et stupéfiante : on bénéficie de l’impression de basses puissantes sans la distorsion harmonique qui en résulte généralement.
Et quand on l’essaie sur PC, le résultat est bluffant. Pour des jeux comme les FPS, les explosions ressortent avec une clarté et une profondeur rare, le soutien des basses est dynamique et crédible. Couplé avec le support THX Spatial, qui crée un effet surround partiel, c’est une valeur ajoutée indéniable en terme d’immersion et sans doute un nouveau palier que Razer vient d’imposer au reste de la concurrence.
Sur un autre support, les performances ne sont pas renversantes, mais elles se situent dans la moyenne du marché autour de ce prix. Razer est, de manière générale, connu pour produire des casques micro qui offrent un bon niveau de basse et une sonorisation harmonieuse. La distorsion est minimale, et même si on n’est pas tout à fait au niveau d’un Sennheiser, on peut qualifier ce casque micro de polyvalent : il conviendra aussi bien pour la musique ou les films. L’aspect immersif sera notamment apprécié pour des films d’action sur PC par exemple.
Le micro, lui, est pensé pour le gaming : avec un accent mis sur le chat et une bonne anticipation des bruits périphériques – clavier, souris – il offre de très bonnes performances générales. On peut s’en servir pour une utilisation conversationnelle sans soucis particulier, et les voix ressortent avec beaucoup de clarté.
Avec le Nari Ultimate, Razer marque une longueur d’avance en terme d’immersion et de qualité-prix. Pour rappel, on est autour des 200€, dans un milieu de gamme très populaire : l’exploit technologique réside vraiment dans ce rapport entre la qualité de l’audio et le prix abordable. Le SteelSeries Arctis 9X, à côté, est sans doute plus polyvalent en offrant une réponse en fréquence plus harmonieuse et une meilleure isolation sonore. Mais le Nari Ultimate, sur PC, développe vraiment tout son wow factor et il est infiniment jouissif.
SteelSeries est le direct concurrent de Razer. Sa série Arctis, légèrement plus chère en moyenne que les casques micros de son compétiteur, est une des plus populaires du marché milieu et haut de gamme, pour toutes les bonnes raisons. L’Arctis 9X est confortable, polyvalent, et son mode sans-fil ne présente que des avantages : on va voir de plus près les raisons de son succès.
Ceux qui sont amateurs regretteront peut-être le peu de pièces en métal intégrées dans le design de ce casque micro, principalement constitué de plastique. Mais ils seront rassuré par la qualité de construction générale, avec des pièces solidaires, une bonne compacité, et surtout d’excellents retours en terme de durabilité.
Le SteelSeries est un petit casque micro, classe et confortable. La bande élastique est en tissu, ce qui limite les zones de contact et la pression sur le crâne. La bonne surprise, c’est le design des oreillettes, qui prévoit un assouplissement de la mousse en haut des oreilles pour éviter tout inconfort pour ceux qui portent des lunettes. Dans certains cas, et selon la forme des lunettes comme celle du casque, les oreillettes peuvent exercer une pression désagréable qui rend les lunettes inconfortables : d’où l’intérêt d’essayer son casque avant de l’acheter, ou d’opter pour une marque qui propose des garanties de confort de ce point de vue.
L’autre grande force de l’Arctis 9X, c’est l’ergonomie des commandes. Malgré la grande polyvalence de ce casque, la prise en main des différents boutons est intuitive. Pourtant, il propose quelques nouveautés en plus de ses concurrents. Prenons l’idée de différents profils audio. Dans le cas de Logitech, le support des profils était logiciel et nécessitait donc des manipulations via l’ordinateur. L’Arctis, lui, propose cette option depuis son oreillette, avec un bouton physique qui permet de naviguer sur les différents profils.
L’avantage est évident : avec une sélection audio intégrée au casque, on peut en profiter quel que soit le support ; et dans le cas d’un sans-fil, il s’agit bien de toutes les consoles, PC, MAC, TV… C’est là qu’en terme de compatibilité et de polyvalence, on change de gamme. Non seulement il fonctionne sur tous ces supports, mais on retrouve une vraie constance des performances.
Et ces-dernières n’ont pas de quoi rougir. La réponse en fréquence correspond à ce qu’on attend d’un casque de ce prix : des basses profondes et des aigus clairs, dans un ensemble bien équilibré. Tous les profils audio ne se valent pas, mais le mode musique, gaming et cinéma sont tous les trois excellents et généralement ce sont ceux dont on va le plus se servir. Pour ces deux dernières utilisations, l’Arctis a un autre atout dans sa manche. À défaut d’un vrai support Surround, qui aurait pu requérir une carte son externe, on bénéficie de l’audio spatial. Pour faire simple, disons que c’est un bon compromis : dans un environnement gaming, le casque va cueillir chaque petit son d’ambiance, chaque détail du décor audio. Et si on n’est pas dans une performance aussi compétitive que certains Surround taillés pour le FPS, on obtient le sentiment le plus important. L’immersion.
Et l’Arctis ne devrait pas vous lâcher en route. La batterie présente une autonomie assez impressionnante de 20h en utilisation réelle – c’est 3 à 5h de plus que la moyenne du marché.
Pour ce qui est du micro, le constat est identique. La qualité est au-dessus de ce qu’on peut constater chez la concurrence. Surtout quand on prend en compte sa compacité : il s’agit d’un tout petit dongle qui dépasse de l’oreillette droite. C’est un pari risqué. Un micro éloigné de la bouche aura plus de chance de capter les bruits parasites. SteelSeries a anticipé ce défaut éventuel, et la configuration directionnelle est visiblement bien pensée. Le micro de l’Arctis ne pose ni plus ni moins de problème de bruit que ses compétiteurs haut de gamme, et les performances sont plus que satisfaisantes.
L’Arctis 9X de SteelSeries est un casque micro sans-fil qui coche toutes les bonnes cases. Polyvalent sans faire de compromis sur les performances d’une plateforme à l’autre. Sans-fil, mais avec une bonne autonomie. Compact, mais confortable. Si on prend en compte tous les écueils qu’il évite et le rapport qualité-prix dans son ensemble, c’est sans doute le meilleur casque micro sans-fil de ce comparatif, toutes catégories confondues. Il conviendra aux usages les plus courants et il sait se faire discret.
V-MODA est une marque californienne qui se targue d’être la première, en 2004, à tenter de faire du casque micro un véritable accessoire de mode. Et si leur affirmation n’est pas strictement vraie – Sony avait déjà lourdement investi dans de nouveaux designs qui ont marqué le pas pour le reste du marché avant les années 2000 – il faut admettre que les casques V-MODA ont longtemps été les plus soignés. En un mot, les plus beaux, au point de se gagner une vraie popularité sur les scènes DJ d’Amérique et d’Europe.
Surtout que les performances audio de leurs appareils ne sont pas en reste : leur étroite collaboration avec Apple ne leur a pas seulement permis de se faire une place dans le monde audiophile et artistique, qui gravite autour de la marque à la pomme. Ça leur a aussi ouvert des portes au niveau technologique pour rattraper le reste de leurs compétiteurs, pourtant installés sur le marché de l’audio depuis parfois plus d’un siècle.
Le résultat ? Un des meilleurs casques micro du marché qui, bien qu’un peu cher, est aussi renversant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et un vrai coup de coeur.
On l’a dit, la première et grande force de V-MODA, c’est le design. Si ce point est anecdotique pour certains utilisateurs, d’autres vont apprécier un casque micro qu’ils peuvent fièrement porter autour du cou. Les lignes sont fines, caractérielles, avec des finitions métal impeccables. L’ensemble est compact, solidaire, tendu : il y a une nette impression de solidité.
D’autant qu’il se replie – de manière assez ingénieuse – dans un boitier solide inclus à l’achat. Là où les marques qui proposent des accessoires sont généralement assez frugales sur les matériaux, le pack V-MODA est qualitatif de bout en bout, et c’est une vraie plus-value.
Sur les oreilles, on apprécie la profondeur des oreillettes, qu’on ne remarque pas au premier coup d’oeil tant le casque micro est compact. Les coussinets offrent une résistance raisonnable, qui risque d’être trop marquée pour ceux qui portent des lunettes aux branches rigides. Il aurait fallu placer une mousse plus moelleuse dans la partie supérieure, on a pu constater que le casque appliquait une légère pression dans ces conditions qui pouvait devenir désagréable sur la durée.
Le Crossfade m-100 est un modèle filaire. Il existe une version sans-fil, mais elle est un peu plus chère et le rapport qualité-prix n’est pas aussi intéressant. Notons que le câble jack est amovible, ce qui est très positif pour la durabilité de l’appareil dans l’ensemble.
Niveau son, il porte le label Hi-Res, qui garantit une distorsion harmonique minimale. C’est déjà un bon point. L’isolation passive des coussinets est impeccable, l’immersion est donc très agréable et constitue un des points les plus positifs. Il n’est pas spécialement orienté gaming, puisqu’on note l’absence de surround ou de support physique des basses comme la technologie HyperSense. Mais sa constance de qualité à tous les volumes et l’absence de distorsion harmonique en fait un excellent casque micro pour la musique et les films. Par extension, la plupart des gamers y trouveront leur compte grâce à ses basses immersives et nuancées, et son calibrage irréprochable.
Le micro, lui, penche plutôt du côté ultra-discret, puisqu’il est entièrement intégré à l’oreillette. C’est aussi pour ça que la qualité est aussi surprenante. Si on n’est pas tout à fait au niveau des micros directionnels, qui se placent directement devant la bouche, le filtrage du bruit et le support des voix est vraiment satisfaisant. On peut envisager de s’en servir pour des appels professionnels, par exemple, ou du stream.
Privilégier le son ou le design : c’est le dilemme qui se pose souvent sur le marché des casques micro. Les Sennheiser, par exemple, sont excellents au niveau son pour leur prix, mais souvent beaucoup trop gros et plus difficiles à assumer. Le V-MODA est de loin le compromis le plus satisfaisant de ce point de vue, et c’est le casque micro avec les meilleures performances pour la musique, les films et les jeux.
Sennheiser, c’est le leader allemand sur le marché des casques micro depuis les années 50. Spécialisée dans le haut de gamme, la marque a plusieurs fois repoussé les limites technologiques en apportant des innovations importantes sur la composition et la taille des drivers, le confort et l’isolation sonore. Traditionnellement, les casques micro Sennheiser s’adressent principalement aux musicophiles, même si leurs modèles d’entrée de gamme sont accessibles au plus grand nombre. Raison de plus pour s’intéresser de près au fer de lance de leur gamme GSP, radicalement gamer, qui a volé la vedette à d’autres compétiteurs dans le haut de gamme.
Car ce casque micro est résolument gamer de bout en bout. Mais on vous encourage à ne pas vous arrêter à son design : c’est en fait un des meilleurs casques toutes catégories, et il convient notamment à tous les usages professionnels.
Les gamers, eux, seront naturellement séduits : les lignes sont futuristes, le design original, surtout la bande supérieure. L’idée d’une bande large et ouverte permet de répartir le poids sans peser trop lourd. Sans surprise, le confort sur la durée est optimal. Les oreillettes sont profondes, et offrent une excellente isolation passive sans tenir trop chaud.
Là où on va le considérer un poil trop cher, c’est qu’il offre peu de fioritures si on le compare au V-MODA, par exemple, et ses nombreux accessoires. Mais ce qu’on paie avant tout, c’est la qualité Sennheiser. Et quand on s’intéresse à l’audio, c’est indéniable : il s’agit du grand vainqueur de ce comparatif.
Malgré l’absence de labels, de normes THX ou de surround, il offre les meilleures performances à l’essai. Films, musique, gaming : le son est nuancé, équilibré, plein de profondeurs et de détails. C’est le genre de casque micro qui permet de redécouvrir un morceau qu’on connaissait par coeur, en venant cueillir dans le fond une instru ou un élément qu’on n’avait jamais perçu.
Et ces excellentes performances audio n’ont pas été obtenues au détriment du micro. De manière à peu près unanime, il s’agit du meilleur micro porté – c’est-à-dire fixé sur un casque – avec une qualité approchant de celle de certains micros autonomes de milieu de gamme. Il dispose d’un pop-filter intégré, qui permet de réduire la pression sonore causée par les plosives, une réponse en fréquence parfaitement calibrée pour la voix, et un filtre anti-bruit efficace et discret.
Si, d’un casque micro, vous attendez les meilleures performances audio et micro, il n’y a pas beaucoup de questions à se poser. Certes, il est un peu grand, et son design résolument gamer peut rebuter d’autres usages, mais le GSP 600 de SennHeiser peut vraiment valoir le coup.
Pour les gamers qui hésitent avec d’autres modèles plus chargés en labels, en compatibilités surround, il faut se poser une question fondamentale : allez-vous utiliser votre casque micro gamer dans d’autres contextes, pour la musique ou les films ? Le micro est-il super important pour vous ? Si oui, il s’agit également du meilleur modèle gamer pour vous.
Une des problématiques des achats en ligne, pour les produits audio comme les casques micro, c’est la question du test. Comment s’assurer que le son est de bonne qualité ?
Pour rassurer les acheteurs, certaines marques redoublent de labels, de technologies, censées garantir une qualité sonore qui repousse les limites… En réalité, il n’y a que quelques critères précis sur lesquels vous pouvez vous baser, et contrairement à ces labels spécifiques à une marque, ils sont valables pour à peu près tous les produits ayant attrait au son.
Le premier, c’est la distorsion harmonique. Elle calcule, pour faire très simple, la différence entre la fréquence sonore interprétée par le casque et celle qui en sort. Plus cette distorsion est élevée, plus vous percevrez un manque de fidélité à un volume élevé. Une forte distorsion harmonique peut aussi se manifester par des basses trop effacées, ou au contraire trop présentes. La subtilité, c’est que certains modèles seront spécialement conçus pour renforcer les basses – ce sera le cas de certains casques micro gamer par exemple. Vous pouvez trouver le graphique représentant cette distorsion en tapant le nom du modèle et « harmonic distortion », si un laboratoire s’est penché dessus.
Le second, c’est la taille et le type de drivers. La norme tourne autour de 40mm, bien que de plus en plus de casques micro soient disponibles à des prix très abordables avec des drivers de 50mm. Sans surprise, plus le driver est grand, moins il a besoin d’énergie pour fournir un même volume, ce qui réduit le risque de saturation et de distorsion harmonique. Sur certains casques, surtout ceux qui sont orienté gaming, on trouve des sortes de subwoofers qui viennent renforcer les basses.
Enfin, l’isolation passive est un point qui est trop souvent ignoré. Aujourd’hui, seuls les casques micro vraiment mauvais présentent une distorsion harmonique vraiment problématique. C’est l’isolation sonore qui va déterminer la qualité sonore ressentie. Dans ce domaine, les casques circum-aural, aussi appelés over-ear, offrent généralement la meilleure isolation. L’oreille entière se trouve enfermée par le coussinet : c’est non seulement plus confortable, mais le design offre aussi une meilleure isolation. Surtout avec des matériaux comme le similicuir.
Il est beaucoup plus difficile de savoir si un micro sera de bonne qualité. Comme pour la distorsion harmonique, vous pouvez tenter de taper le nom du modèle, puis « frequency response graph ». On cherche la ligne la plus plate possible. Maintenant, dans le cas de micros montés sur un casque, vous n’aurez jamais une réponse en fréquence spectaculaire. Mais il faut guetter les irrégularités entre 6 et 14kHz, où la plupart des intonations de voix humaines vont se situer.
D’autres testeurs, notamment anglophones, proposent des échantillons de test qui vous permettre de juger vous-même du résultat.
La question est millénaire. Vaut-il mieux acheter un casque micro filaire ou sans-fil ? Chacun a ses avantages et inconvénients, et il s’agit de bien les prendre en compte.
Plusieurs arguments qui tenaient encore il y a quelques années sont aujourd’hui obsolètes. La qualité audio ? Elle est aujourd’hui similaire. La transmission bluetooth ? Les normes 4.0, mieux encore 5.0 pour les modèles de cette année sont extrêmement rapides, sans compter les puces NFC qui permettent un couplage instantané et stable. Pour les mêmes raison, la consommation de batterie du bluetooth est aujourd’hui bien inférieure à ce qu’elle était.
En revanche, deux points demeurent valides. Le premier étant la compatibilité : un casque filaire se branche à tout, surtout avec une prise jack. On en trouve dans l’avion, sur les vieux transitors, sur les ordinateurs quel que soit leur âge, mais aussi toutes les consoles. Si le câble est amovible, c’est encore mieux : il s’agit d’une technologie stable, à l’épreuve du temps et tout à fait universelle. Mais la plupart des appareils sont aujourd’hui dotés d’une puce bluetooth, même si elle n’est pas des plus récentes.
Le principal obstacle à un casque sans-fil, c’est surtout la durée de la batterie, surtout pour un modèle d’entrée de gamme. La batterie reste un composant relativement cher, et pourtant primordial : les casques filaires sont alimentés via le câble jack, et n’en ont donc pas besoin. Le débat est donc à double tranchant. Un casque sans-fil revient généralement plus cher, et une version bon marché risque de ne pas avoir la meilleure durée de vie, ni la meilleure autonomie.
La règle d’or est la suivante : pour un casque micro sans-fil, on préfère encore s’orienter vers des marques bien établies sur le marché, et on évite les sous-marques plus risquées dans ce domaine.
La question des casques micro dans le domaine du gaming est un sujet relativement délicat. Ou plutôt il a été rendu délicat par les nombreuses marques qui ont, ces dernières années, produit des designs futuristes, colorés, en un mot gamer, pour vendre 50€ plus cher un casque plutôt médiocre du point de vue audio.
Pour le plus grand bonheur des gamers, la tendance commence à se calmer. Et la distinction entre un casque gamer et un casque micro classique, à perdre en pertinence.
Ce que l’on conseille, naturellement, c’est d’acheter un casque qui propose de bonnes performances pour la musique, les films, les podcasts ; et pas seulement des apports technologiques périphériques. Ainsi, vous avez la certitude d’avoir un modèle polyvalent, qui vous accompagnera dans tous les contextes, y compris le gaming.
Il y aura en revanche certaines subtilités à observer sur le marché du casque micro gaming. Par exemple la qualité du micro, qui est généralement supérieure – c’est le gaming qui a stimulé la production de petits micros plus performants, adaptés pour le stream ou les parties en équipe.
On trouvera aussi différents labels technologiques apposés par les marques sur leurs modèles gaming. On ne le répètera jamais assez, il faut procéder avec une extrême prudence dans ce domaine. La plupart du temps, il s’agit d’un nom purement marketing qui vient définir trois grands types de fonctionnalités.
Les profils audio, qui permettent de sélectionner via son ordinateur ou le casque directement des paramètres adaptés à telle ou telle utilisation – gaming, musique, sport, cinéma…
Un subwoofer, ou un simulateur de subwoofer, qui vient renforcer la présence des basses afin d’offrir une meilleure immersion, surtout dans les jeux de combat et de FPS.
Le Surround 7.1 virtuel, qui crée un environnement audio spatial et dynamique et simule l’origine des sons : un avantage immersif mais aussi stratégique à un niveau compétitif.
Les autres labels les plus répandus sont communs à tous les appareils audio, avec des mentions célèbres comme Dolby Atmos, stéréo, ou encore THX.
À l’exception du Turtle Beach Recon 200, le casque micro le moins cher et le plus sérieux qu’on ait pu trouver, on conseille de viser au-dessus de 50€. Pour une bonne raison : en-deça, il est à peu près impossible de bénéficier d’une bonne qualité audio, micro, et dans le même temps une construction solide et durable. Pour les casques sans-fil, on conseillera de viser au-delà de 70€.
Le principal enjeu, c’est de bénéficier d’un micro de qualité, sans quoi vous risquez de rapidement perdre patience et d’acheter un micro indépendant pour compenser. Alors même qu’un bon casque audio sans micro coûterait moins cher. Si vous avez déjà un bon casque et que seul l’aspect micro porté vous intéresse, vous pouvez vous pencher sur des options de micro amovible Bluetooth qui vient se fixer sur l’oreillette, comme l’AntLion ModMic. Ça peut valoir le coût !
Le mot d’ordre, c’est la polyvalence. Il y a peu de chance que vous achetiez un casque pour chaque usage – gaming, musique, transports en commun… C’est pourquoi on vous encourage à réfléchir à tous les contextes d’utilisation et à redéfinir vos critères en fonction.
Un casque gamer, par exemple, présente parfois un boost des basses qu’il n’est pas possible de désactiver et qui va déséquilibrer l’écoute pour d’autres usages.
C’est sûr que tester un casque micro avant de l’acheter, ce serait plus pratique. Mais on peut se faire une bonne idée du niveau de confort d’un casque en consultant sa fiche produit. On peut garder 4 critères en tête.
Le type d’oreillette : dans ce cas, on conseille toujours les over-ear, qui réduisent la pression sur les oreilles.
L’isolation passive : elle est meilleure sur les over-ear, surtout si le revêtement est en similicuir ou polyuréthane.
La taille : un casque plus grand est généralement plus confortable, même s’il y a des contre-exemples comme le V-MODA. À condition qu’il ne soit pas trop lourd.
L’ajustabilité et le rembourrage : on peut le voir sur les photos du produit. La mobilité des oreillettes sur plusieurs axes, les différentes options de réglage et l’épaisseur des mousses sont un excellent indicateur du confort d’utilisation. Et ce sont des détails qui ne trompent que très rarement.
Pour la raison citée ci-dessus, il faut procéder avec méfiance quand on achète un casque micro en magasin. Les nombreux facteurs – sous-catégorie, qualité du micro, type d’oreillette, gamme de prix… – multiplient les possibilités, tandis que la plupart des magasins, même spécialisés, ne proposent pas plus d’une dizaine de produits.
La meilleure solution, en générale, est de se faire une idée de ce dont on a besoin en ligne : ça permet de découvrir toutes les possibilités du marché – et il y en a pour toutes les niches.
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