La technologie GPS a fait son chemin dans de nombreux objets du quotidien – et depuis peu elle complète un petit gadget qui existe depuis longtemps : les ordinateurs de vélo. Ce qu’on attend du meilleur GPS VTT ? Qu’il continue de fournir les données sportives ; de cardio, de distance… Avec un twist de taille, celui de la navigation.
Et quand il s’agit de choisir un GPS VTT, de nombreux facteurs entrent en jeu, très techniques, qui expliquent la grande disparité de prix – du simple au quintuple. Le domaine de la navigation est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, et peut mobiliser des technologies très différentes qui présentent des avantages et des inconvénients très spécifiques.
Dans ce domaine plus que d’autres, il ne faut donc pas se jeter aveuglément sur le premier modèle et étudier soigneusement la concurrence. Le marché, en France, est dominé par une poignée de marque, dont Garmin est la plus réputée. Mais nous avons aussi trouvé d’autres GPS VTT moins connus et tout aussi intéressants.
Pour mieux vous y retrouver, rendez-vous dans le guide d’achat à la fin de ce comparatif.
Taille de l’écran: 2.6 pouces| Dimensions: 8.5 x 4.5 x 6.5 cm | Type de carte: Rues | Poids: 200g | Autonomie: 32 heures
Bryton fait partie des marques de choix dans le domaine des GPS VTT, et se situe juste en-dessous de Garmin en terme de qualité. Malgré quelques modèles moins performants, leur réputation est solide. Et l’Aero 60 n’est pas étranger à leur succès : c’est un excellent compromis d’entrée de gamme qui a rencontré beaucoup de succès dans sa niche. Un compromis, car c’est bien ce que l’on recherche pour un budget réduit. Dans le cas de l’Aero, on sacrifie certaines options périphériques pour se concentrer sur l’essentiel, d’où le prix relativement réduit.
Le Bryton Aero 60 est un GPS VTT ergonomique et bien conçu. Même s’il a quelques faiblesses quand on le compare à son compétiteur direct dans ce prix – le Garmin Edge 530 – il se rattrape sur de très bonnes performances.
C’est dans le nom : le design est aérodynamique, et c’est plus important qu’il n’y parait. Ce modèle peut potentiellement s’adresser à des cyclistes compétitifs qui seront rebutés par le manque de soin apporté à ce point par d’autres GPS VTT. Il est livré avec un système de montage original, qui diffère de ce qu’on peut voir chez la concurrence, mais qui permet de le retirer plus facilement de son socle sans risquer de le perdre.
La grande force de ce GPS VTT se situe dans ses capteurs métriques. Dans cette catégorie, c’est même tout simplement un des meilleurs. Outre la lisibilité de l’écran, bien pensée pour être consultable d’un simple coup d’oeil, il y a plusieurs innovations intéressantes. Par exemple, la possibilité de personnaliser les différents champs de donnée affichés à tout moment.
La fiabilité de ces capteurs métriques est aussi un atout de taille. Les résultats en comparatifs sont bluffants, là encore pour cette tranche de prix, avec une très bonne estimation des données cardio et de distances.
S’il y a bien un point qui surprend, et positivement, c’est le logiciel de navigation inclus. Pour un modèle récent, c’est très rare : on s’explique. Pour baisser les prix, certains constructeurs – dont Garmin – ont eu l’idée de s’appuyer sur les smartphones. Avec une connectivité Bluetooth, le GPS VTT devient alors un simple terminal, mais c’est bien le smartphone qui fait tout le travail. Ça pose de nombreuses questions : d’autonomie, déjà. En toute honnêteté, peut-on mettre dos à dos des modèles à navigation incluses et d’autres qui, finalement, sont de simple terminaux d’affichage ?
Le bon point supplémentaire de l’Aero 60, c’est que même en prenant ce facteur en compte, l’autonomie reste tout à fait correcte : 32h en moyenne.
Son petit écran de 2,3″ est suffisamment bien pensé pour afficher toutes les informations nécessaires. En naviguant dans l’appareil avec les – nombreux – boutons physiques, on a accès à 5 pages de données.
Et pour ceux qui veulent récupérer ces données, pas de panique. Si la navigation est incluse, ça n’empêche pas l’Aero 60 d’être compatible avec la companion app de Bryton pour compiler, stocker, comparer et partager. On peut notamment extraire l’itinéraire emprunté au format .gpx.
La navigation intégrée est relativement classique : elle s’appuie sur Open Street Maps, ce qui est un excellent choix. OSM est un système GPS collaboratif et ouvert, comme son nom l’indique, et il a fait ses preuves. C’est un peu le Wikipedia de la cartographie, et comme pour ce-dernier, l’expérience a fait ses preuves : les données sont nombreuses, précises et très fiables. C’est par ailleurs le même système que Garmin utilise.
Ce GPS VTT utilise au total cinq différents réseaux satellites : GPS, Glonass, Galileo, QZSS et BDS. C’est la certitude d’avoir toujours un flux de données fiable où que vous soyez.
Il est aussi compatible avec les capteurs cardio ANT+, de vitesse, de cadence, de puissance et affiche d’autres données périphériques. Seul inconvénient ? On peut reprocher à l’interface GPS minimaliste de manquer parfois de clarté, surtout si l’on doit prendre des décisions d’itinéraire rapides.
L’Aero 60 est plus solide du côté des capteurs que de la navigation. Mais c’est aussi un des très rares GPS VTT à proposer autant d’options sans avoir de faiblesses particulières. La compatibilité avec les réseaux et les capteurs permettent une grande souplesse d’utilisation. Et pourtant, c’est le meilleur rapport qualité-prix dans la catégorie des moins de 150€
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Taille de l’écran: 2.1 pouces| Dimensions: 7.5 x 5 x 1.4 cm | Type de carte: Satellite | Poids: 200g | Autonomie: 16 heures
Polar est une des marques leaders dans le domaine du Hi-tech fitness. Elle suit Garmin de près en terme de qualité et de sérieux de construction, malgré quelques faiblesses dans certaines gammes. Le GPS VTT M460, en revanche, représente un des meilleurs rapports qualité-prix dans sa catégorie. Comme l’Aero 60, il propose plus de fonctionnalités que ses concurrents.
Polar utilise un software qui a déjà fait ses preuves sur de nombreux autres modèles de la marque : FLOW. C’est aussi le nom de la companion app, qui permet de synchroniser les données entre le smartphone et le GPS VTT. On peut aussi pointer qu’il existe un logiciel pour PC et Mac, FLOW SYNC, pour exporter ses données sur ordinateur aussi.
L’interface de FLOW sur le GPS VTT lui-même est un peu différente de ce qu’on peut voir sur d’autres marques. Mais l’UX de Polar, si elle ne fait pas l’unanimité, est globalement intuitive.
Le M460 s’appuie assez lourdement sur la companion app pour la configuration de l’interface. C’est un avantage comme un inconvénient, ça va dépendre des usages. L’interface dépend en partie du profil d’activité. Il en existe 8, avec pour chacun jusqu’à 4 données métriques affichées, que l’on définit depuis l’app – et donc, en ligne. Ça présuppose d’une connexion 4G ou WiFi sur le téléphone, et ce n’est pas très facile à faire pendant qu’on est en route. L’avantage, c’est qu’il y a moins de boutons physiques que sur l’Aero 60, soit une interface plus dégagée, plus directe et qui s’appuie davantage sur le tactile.
On aurait en revanche préféré pouvoir accéder à plus de 4 données métriques à la fois – on pense notamment à l’Aero 60 qui parvient à en afficher jusqu’à 6 sur l’écran avec une très bonne clarté.
La réactivité de l’écran tactile est d’ailleurs plutôt confortable, même avec des gants : c’est parfois un défaut majeur des GPS VTT d’entrée de gamme. Avec une taille d’écran similaire à un Garmin Edge 520, la lisibilité est optimale.
La compatibilité entre ce GPS et les différents capteurs est assurée entièrement par Bluetooth. Il s’agit de monter un réseau Bluetooth SMART – et il faut donc s’assurer que vos différents accessoires sont compatibles avec cette technologie. Ce sera presque toujours le cas sur les modèles relativement récent : si vous n’en avez aucun, vous pouvez commencer à compléter votre kit sur la base du Bluetooth SMART sans trop vous poser de questions. L’app reconnaît à peu près tout ce qui existe sur le marché dans ce domaine, des capteurs cardio les plus simples aux plus poussés.
Le chip GPS est un UBlox – c’est commun sur les modèles d’entrée de gamme, et si ce ne sont pas les meilleurs en terme de précision, les résultats sont très satisfaisants pour ce prix. Il n’utilise pas le système GLONASS en plus du GPS, comme Garmin ou Bryton : c’est ce qui explique cette différence de performances.
Le service GPS compatible, c’est Strava, un des sytèmes les plus répandus dans le domaine du GPS sportif. Un essai gratuit de 60 jours est inclus à l’achat, l’abonnement mensuel est ensuite au prix standard par rapport aux autres services du marché.
L’autonomie de ce GPS VTT est plutôt correcte. Mais malgré l’appui important de l’appareil sur la connectivité avec un smartphone, on atteint au maximum 16h d’utilisation. Ça devrait être suffisant pour la plupart des utilisations, même si on aurait pu espérer de meilleures performances.
La grande force du Polar M460, c’est donc son software sur mobile et ordinateur, qui fait de ce GPS VTT un excellent tracker sportif. La fonction GPS est par ailleurs correcte, même si Strava est un système moins ouvert qu’OSM – et propriétaire. L’avantage, en revanche, c’est qu’on bénéficie des software updates des deux services, avec de nouveaux patches et fonctionnalités régulièrement.
Taille de l’écran: 2.3 pouces| Dimensions: 13.5 x 5 x 14 cm | Type de carte: Satellite | Poids: 100g | Autonomie: 35 heures
Si l’Aero 60 est un des GPS VTT les moins chers de Bryton, le Rider 410T permet de découvrir une autre gamme qualitative de la marque. Et dans la catégorie des Riders, le 410T – un des modèles les plus récents – est un excellent compromis entre GPS de cette gamme, qui ont tous bénéficié d’une très bonne réputation grâce à une grande qualité de conception. L’arrivée du 410T laisse présager que Bryton va occuper de plus en plus de place dans le monde sportif.
De visu, le Bryton Rider 410 est un peu plus volumineux que le 310, son prédécesseur qui brillait déjà par sa longévité et son confort d’utilisation. Là où ce-dernier ne proposait que trois boutons physiques, le 410 en utilise 6. On peut déjà déduire l’avantage et l’inconvénient d’un tel choix de design : comme l’Aero, il s’appuie sur une utilisation manuelle et moins sur la companion app pour naviguer dans les différents menus. Ça signifie aussi qu’on perd un peu en maniabilité pendant qu’on roule.
Le système de montage est universel, puisqu’il utilise le même type d’élastiques que les accessoires Btwin par exemple : on peut le monter à peu près n’importe où, quel que soit le diamètre du guidon.
Parlons un peu du software. L’interface de données est ultra-lisible et claire, avec 5 à 8 données affichées en temps réel. Finalement, on navigue relativement peu via les boutons si on a bien configuré son interface. Le GPS est très réactif, surtout pour cette tranche de prix, et relativement fiable. Il s’appuie sur une combinaison GPS, Galileo, Glonass, Qzss et BDS. On peut sélectionner les différents systèmes que l’on veut utiliser. Il existe même un mode économie de batterie, qui s’appuiera sur le moins gourmand – au détriment d’un peu de performances.
C’est aussi parce que le 410 T s’appuie beaucoup sur la nouvelle app de Bryton. L’intégration de l’app a été énormément améliorée depuis le lancement du 310, et le paramétrage des données est un vrai jeu d’enfant. Le réglage de l’altimètre – qui peut être une vraie prise de tête sur d’autres modèles -, les profils, la configuration des pages, les notifications peuvent être gérées via le smartphone directement, avec une interface claire et intuitive.
On peut afficher jusqu’à 72 fonctions : pour le coup c’est un peu trop. On sait déjà qu’une grande partie de ces options sera obsolète. En revanche, l’export des données permet quand même de se pencher dessus : le potentiel d’analyse est énorme, et on sait que ça peut vite devenir addictif. Monter ses graphes, comparer ses performances…
L’autonomie est un autre point fort de ce GPS VTT. Avec 35h de batterie en moyenne, on sait que la recharge ne sera jamais une prise de tête particulière.
La compatibilité avec les capteurs est bonne de manière générale : on peut monter son réseau avec des accessoires Garmin ou TomTom sans difficulté. Mais si vous n’en avez pas déjà, on conseillera les ANT+ de Bryton pour les données cardio, ces capteurs présentent un des meilleurs rapports qualité-prix et une fidélité des données surprenante.
On comprend mieux en quoi Bryton peut représenter un vrai danger pour Garmin. Certes, ce GPS VTT ne présente pas autant de fonctionnalités que son compétiteur principal, mais en terme de confort d’utilisation, de flexibilité et de sérieux de conception, c’est une valeur sûre pour un prix bien inférieur à la moyenne. Une marque à surveiller de près !
Taille de l’écran: 2.2 pouces| Dimensions: 5 x 7.7 x 2.7 cm | Type de carte: Satellite | Poids: 73g | Autonomie: 32 heures
La série Mega XL de Lezyne figure parmi les gammes les plus fiables et les plus appréciées de GPS VTT, même auprès des pros. Le Mega C, le plus petit modèle – et le moins cher – de la marque australienne, présente de nombreux avantages qui ne sont pas loin de la renvoyer au coude à coude avec des compétiteurs de taille comme Garmin et Wahoo.
Le design n’est pas aussi élégant ou fin que Garmin, mais l’esthétique est rarement le critère le plus important. C’est grâce à son épaisseur un peu surprenante – presque deux fois celle de ses compétiteurs – que ce GPS VTT offre une autonomie aussi impressionnante de 32 heures.
D’autant plus qu’il propose des avantages en terme d’affichage. L’écran est très correct, comparable au Edge 520, mais on a ici la possibilité de le rétroéclairer. On peut afficher jusqu’à 8 données par page, et la répartition est bien pensée : les chiffres sont lisibles, même au premier coup d’oeil. L’interface n’est pas aussi encombrée que sur l’Edge 520 ou le Bolt d’ELEMNT. Le rétroéclairage est puissant, et les couleurs aident beaucoup à améliorer la visibilité. C’est un pari risqué, mais réussi pour Lezyne : de proposer un écran éclairé et coloré avec une autonomie pourtant supérieure à de nombreuses autres marques. Vous vous rendrez notamment compte des avantages que ça présente en plein soleil, où les écrans LCD sans rétroéclairage peuvent manquer de clarté.
Le couplage avec le smartphone est plutôt simple, avec la companion app Lezyne GPS Ally V2, une amélioration de la version précédente, qui est complète et intuitive. On peut paramétrer l’essentiel des réglages depuis une poignée de menus, ajouter différents profils selon les VTT utilisés, coupler les capteurs et configurer la collecte de données. C’est aussi là qu’on va pouvoir activer et paramétrer le GPS.
Ça permet à Lezyne de ne disposer que de 4 boutons sur le GPS VTT, là où les modèles aussi complet peuvent en compter 5 à 8, avec des combinaisons plus ou moins obscures.
L’appareil est compatible avec des capteurs Bluetooth ou ANT+. Vous pouvez ainsi collecter les données de cardio, de cadence, de vitesse, de distance, de temps, etc…
Le système GPS est aussi plutôt malin. Le site de Lezyne, GPS Root, est une bonne option pour se simplifier la vie : on sélectionne et on exporte très simplement des pans de carte sur une base de donnée OSM – Open Street Map. La seule limite ? Un kilomètre carré ! Il y a de quoi s’amuser.
Une fois activé, l’appareil montre les routes et les chemins de la zone sélectionnée. La navigation est vraiment correcte, surtout pour un écran aussi réduit. La codification couleur, là encore, permet de mieux suivre la trajectoire que sur les modèles LCD. Le système de navigation est de loin le plus efficace et le plus clair.
Le Lezyne Mega C est, en fait, la plus polyvalent de ce comparatif. Pour un modèle de milieu de gamme, le panel d’outils et de compatibilités capteurs est impressionnante. C’est un des rares GPS VTT qui conviendra autant à un sportif qu’à un livreur à vélo, grâce à sa fiabilité et son autonomie. Son seul défaut ? Sa taille un peu plus importante qui le rend moins aérodynamique – mais ce n’est important qu’à un niveau très compétitif.
Taille de l’écran: 2.3 pouces| Dimensions: 4.9 x 2.1 x 7.3 cm | Type de carte: rues | Poids: 62.5g | Autonomie: 15 heures
Pour les GPS VTT aussi, Garmin est une des meilleures marques de sport-tech. Et même si ses compétiteurs le rattrapent rapidement, il a dominé le marché depuis une vingtaine d’années. La marque s’est notamment imposée dans les montres connectées sportives : et c’est pertinent, sous une autre forme, les GPS VTT utilisent généralement les mêmes technologies, et des fonctionnalités similaires.
Si on regarde les spécifications de ce GPS VTT, l’élément le plus surprenant, c’est la longue liste de fonctionnalités… et la toute petite taille de l’appareil. Avec seulement 60 grammes, avec un écran couleur 2.3 pouces, il est plutôt du côté poids-plume. C’est en partie parce que Garmin s’appuie lourdement sur la flexibilité de sa companion app.
L’app Garmin Connect ne fait pas toujours l’unanimité – notamment parce qu’elle n’est pas toujours la plus intuitive – mais il faut admettre que c’est l’une des plus complètes. L’évolution de cette app a rythmé le succès des produits Garmin, et ce GPS VTT, plus récent, bénéficie de toutes les nouveautés.
Par exemple, on peut utiliser la fonction Virtual Partner, qui permet de jouer contre un adversaire virtuel que l’on configure soi-même, sur des critères de distance, de temps, de vitesse… Autre fonctionnalité intéressante de l’app, le Live-tracking permet à vos contacts sélectionnés de suivre vos performances en direct. Pratique pour des balades en groupe, par exemple !
Ce GPS VTT est compatible avec les technologies ANT+ et ANT+ FE-C pour les capteurs cardio, vitesse et cadence, mais aussi via le Bluetooth Smart. Cette norme Bluetooth, on la retrouve dans les montres connectées par exemple, pour afficher des notifications, ou pour synchroniser des données.\
Il faut noter que s’il est bien équipé d’un GPS compatible avec de nombreuses normes, l’écran n’offre pas l’option de navigation en direct. La fonction GPS sert donc à retracer son parcours – pas à s’orienter pendant le trajet. À partir de cette tranche de prix, nous allons considérer que c’est une limitation ; en réalité, tout le monde ne cherche pas avant toute chose la navigation dans un GPS VTT. C’est un facteur à prendre en compte lors de votre choix du modèle.
L’autonomie est correcte sur le papier – 15h, un compromis nécessaire pour atteindre une telle compacité. Cependant il faut pointer que cette donnée part du principe qu’on règle la luminosité de l’écran au minimum : or les écrans LEDs rétroéclairés peuvent perdre en lisibilité en plein soleil. En conditions réelles, il faudra pousser la luminosité, ce qui amène l’autonomie réelle entre 10 et 12h.
Garmin est de loin une des meilleures marques de GPS VTT, et l’Edge 520 présente le meilleur rapport qualité-prix de sa catégorie. Il aurait même été le meilleur si, comme le Lezyne, il avait proposé une navigation complète. Si c’est un critère important et que vous tenez aux superbes fonctionnalités de l’app Garmin, vous pouvez vous orienter pour l’Edge 820, qui propose également une connectivité WiFi, un écran tactile et quelques autres fonctionnalités intéressantes. À l’inverse, le Garmin Edge 20 est un modèle beaucoup moins cher et minimaliste, compatible avec un grand nombre des fonctionnalités de l’app.
GPS VTT | Meilleur pour | Taille de l'écran | Dimensions | Poids | Autonomie |
---|---|---|---|---|---|
Bryton Aero 60 | Meilleur pas cher et complet | 2.6 pouces | 8.5 x 4.5 x 6.5 cm | 200g | 32 heures |
Polar M460 | Meilleur rapport qualité-prix | 2.1 pouces | 7.5 x 5 x 1.4 cm | 200g | 16 heures |
Bryton Rider 410T | Meilleur d’entrée de gamme | 2.3 pouces | 13.5 x 5 x 14 cm | 100g | 35 heures |
Lezyne Mega C | Meilleure navigation et autonomie | 2.2 pouces | 5 x 7.7 x 2.7 cm | 73g | 32 heures |
Garmin Edge 520 | Meilleure application « compagnon » | 2.3 pouces | 4.9 x 2.1 x 7.3 cm | 62.5g | 15 heures |
Le GPS VTT est une amélioration d’un produit un peu plus vieux, l’ordinateur de vélo, dont le but premier est de collecter des données sportives en temps réel. L’apparition des smartphones et les progrès en miniaturisation ont permis de compléter ces options.
Aujourd’hui, les GPS VTT sont des appareils variés, plus polyvalents, mais aussi plus ambigus. Certains penchent du côté de la collecte de donnée, avec une connectivité au smartphone et des companion app toujours plus compétitives de ce point de vue. Dans ce cas, les données GPS servent surtout à consulter et partager son itinéraire après la course. D’autres mettent l’accent sur la navigation et agissent comme un GPS de voiture.
Dès lors, on peut dégager trois usages principaux du GPS VTT : sportif, mixte, et utilitaire. Sportif, pour consulter ses performances. Utilitaire, si on est livreur à vélo par exemple, pour remplacer son smartphone comme interface de navigation. Mixte si, comme dans beaucoup de cas, on veut n’avoir qu’un appareil qui permette de faire les deux.
Quand on parle de GPS VTT, on peut s’imaginer que la navigation – c’est à dire le suivi du trajet en direct, comme sur un GPS de voiture – est systématique. La réalité est plus complexe. Un GPS VTT, c’est tout simplement un ordinateur de vélo qui contient une technologie GPS.
Elle peut servir à exporter et partager son itinéraire, ou connaître sa position, mais pas forcément à définir des trajets à l’avance et à se guider en temps réel.
Les cartes Open Street Map sont incontournables, et de loin les plus fiables. Elles ont été élaborées de manière collaborative, elles sont gratuites, et elles sont redoutablement détaillées – bien plus que Google Maps, surtout quand on sort des routes.
Certains fabricants de GPS VTT continuent de proposer des packs de cartes payants. C’est tout à fait inutile et, de nos jours, ça frôle l’arnaque. Le standard OSM est aussi beaucoup plus léger pour télécharger de larges zones sur son smartphone ou son GPS.
Les GPS VTT récents de Garmin, Lezyne ou Wahoo utilisent la norme Bluetooth en connectivité, pour communiquer avec votre smartphone. Dans certains cas, le Bluetooth Smart est aussi présent, et permet d’afficher les notifications et les textes en temps réel. C’est ce que l’on retrouve sur les SmartWatches, par exemple.
Si votre GPS VTT a suffisamment de fonctionnalités en soi, le Bluetooth n’est pas nécessaire. Mais certaines marques ont pris des trajectoires très différentes. Garmin, par exemple, s’appuie lourdement sur la connectivité Bluetooth pour proposer davantage d’options. D’autres, comme Wahoo, préfèrent proposer un modèle plus autonome.
De manière générale, la présence d’une connectivité Bluetooth permet de bénéficier de nombreuses fonctionnalités supplémentaires, soit via la companion app du fabricant, soit via d’autres applications de sport comme Strava.
Par GPS, on entend la communication avec un certain type de satellite. Si on entend par GPS toute communication satellite, c’est un glissement de sens : dans ce cas on parle de GNSS, qui comprend la norme GPS. Il en existe d’autres, comme GLONASS – la norme la plus répandue en Russie -, Galileo – en Europe -, BeiDou – en Chine et Asie du Sud-Est.
La zone de prédilection n’est pas le seul facteur qui détermine le type de norme dont vous avez besoin. En fait, pour une meilleure fiabilité, les appareils comme les GPS VTT s’appuient aujourd’hui sur plusieurs normes à la fois. Les modèles compatibles avec toutes les normes citées ci-dessus seront généralement plus fiables en terme de localisation.
Ça dépend de l’usage que vous comptez en faire. L’écran tactile est une fonctionnalité coûteuse qui, pour bénéficier d’une bonne qualité sur les autres domaines de l’appareil, vous forcerons à monter en gamme.
Il est surtout pratique pour les appareils qui ont beaucoup de fonctionnalités, si vous voulez switcher rapidement de menu ou changer l’affichage en route.
Si vous n’avez pas l’intention de beaucoup manipuler votre GPS VTT pendant la conduite, ce n’est pas vraiment nécessaire : même si ce-dernier a beaucoup de boutons, vous pourrez prendre le temps de faire les manipulations nécessaires à l’arrêt.
Si vous êtes livreur à vélo, en revanche, un écran tactile est fortement conseillé pour la sécurité. Notez cependant qu’aujourd’hui encore, un GPS VTT avec un écran tactile sera moins étanche qu’un modèle classique.
On voit parfois des promeneurs fixer leur smartphone au guidon, et utiliser directement les applications dédiées pour bénéficier – en théorie – de tout ce que propose un GPS VTT. Le seul avantage est financier : vous n’avez pas à acheter un appareil supplémentaire.
En réalité, un smartphone est très limité dans ce genre de contexte. D’abord, vous allez devoir investir dans un système de fixation solide et compatible, qui devra être aussi fiable que possible ; et ce sera déjà une dépense conséquente.
Ensuite, même si votre smartphone a une fonction qu’on assimile avec la navigation, ce n’est pas un GPS. C’est ce qu’on appelle un A-GPS – pour Assisted GPS. Cette technologie utilise la triangulation des antennes télécom pour effectuer la localisation. Elle est moins fiable, moins précise, et surtout elle ne fonctionne pas partout – surtout loin de la civilisation, où on va en général faire du VTT. De plus, à de rares exceptions près, les cartes ne sont pas stockées sur le smartphone et requièrent beaucoup de données mobiles.
Et c’est sans compter toutes les autres fonctionnalités – qui sont propres à un ordinateur de vélo comme un GPS VTT – à côté desquelles vous allez passer : données cardio, connectivité avec les capteurs de vitesse, etc… La plupart de ces capteurs utilisent la norme ANT+ et non pas Bluetooth, trop gourmande en énergie. Votre smartphone ne vous servira alors pas à grand chose.
Le dernier point, c’est l’autonomie de la batterie. La navigation est une des fonctionnalités les plus gourmandes sur un smartphone, tandis qu’un GPS VTT est conçu pour tenir en moyenne une 20aine d’heures. Il vaut mieux garder la batterie de son smartphone pour pouvoir appeler les secours en cas de pépin…
La plupart des GPS VTT communiquent avec les capteurs suivant la norme ANT+. Ils collectent les données et les transmettent au smartphone via Bluetooth. Il faut bien vérifier le type de connexion entre les capteurs et le GPS avant de faire son choix.
La norme Bluetooth demande plus d’énergie, et elle est encore relativement rare sur les capteurs, même si on commence à en voir apparaître grâce à la norme Bluetooth 5.2, moins gourmande.
Si un GPS VTT est compatible ANT+, il devrait prendre en charge tous ces appareils. Il est cependant possible que son interface ne soit pas configurable de sorte à afficher ces données : vous pourrez tout de même les retrouver sur votre export smartphone, mais pas sur l’écran.
Pour choisir votre GPS VTT, dressez la liste des capteurs dont vous voulez bénéficier – cardio, vitesse, altitude… – et cherchez un modèle qui les inclut dans la liste de ses fonctionnalités.
Les appareils d’une même marque ont tendance à mieux fonctionner ensemble. On sait par exemple que les capteurs Garmin ne sont pas parfaitement compatibles avec les GPS VTT Wahoo.
Il s’agit de trouver l’équilibre qui vous convient entre deux critères : compacité/aérodynamisme vs lisibilité. Un appareil plus grand va engendrer plus de prise au vent et occuper plus de place sur votre guidon. Mais il pourra afficher davantage d’information en même temps sans avoir à swiper ou passer par des menus.
Un appareil plus petit sera normalement limité en terme de lisibilité, mais ce sont ceux que l’on retrouve le plus dans des contextes compétitifs, notamment grâce à leur aérodynamisme.
Le facteur déterminant, c’est donc le nombre d’informations que vous allez vouloir consulter à la fois. Les modèles les plus grands en affichent une dizaine, les plus petits 2 à 4. Sélectionnez toujours une taille d’écran adaptée à ce facteur, car certains modèles mal conçus vous laissent amasser trop d’informations sur l’écran – et c’est au final illisible. Ce n’est donc pas un facteur de qualité en soi, et certainement pas une influence sur le prix !
Si vous voulez simplement reconsulter vos performances par la suite, pas à grand chose. C’est une option coûteuse, surtout si elle est de bonne qualité.
En revanche, la navigation est primordiale dans deux cas. La première, c’est pour des pistes difficiles ou dans des conditions de visibilité limitée. Vous allez pouvoir vous appuyer sur l’interface de navigation pour éviter de vous perdre. La seconde, c’est pour une utilisation urbaine.
On voit de plus en plus de livreurs à vélo utiliser des GPS VTT pour optimiser leurs courses sans drainer la batterie de son smartphone – et risquer une amende lors de son utilisation.
Comme vous avez pu le voir, chaque modèle est très différent et adapté à des besoins et des situations très spécifiques. Vous trouverez rarement plus d’une poignée modèles dans les magasins spécialisés, difficile dans ces conditions d’être convaincu de trouver celui qui vous convient.
D’autant que c’est une technologie qui évolue vite, et que vous allez généralement vouloir vous orienter vers un GPS VTT récent. Dans ces conditions, l’offre en ligne est beaucoup plus avantageuse, à condition de vous renseigner au préalable.
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