Avec la popularisation des podcasts, des radios pirates, du stream, des carrières musicales Youtube, il est plus que jamais important de s’équiper du meilleur micro. Mais ça veut dire quoi, contrairement, le meilleur micro ? Adapté à quel usage, déjà, pour quel budget ? Si on gratte la surface, la question devient technique et ardue.
Pourtant, la qualité audio est aujourd’hui encore ce qui peut faire la différence, dès le début d’une diffusion de ses podcasts par exemple. Ou le nombre d’abonnés qu’on atteint les premiers mois sur Twitch. Le public est devenu exigeant : nous aussi. Et la bonne nouvelle, c’est que le marché s’est adapté à cette nouvelle demande, avec des micros de moins en moins chers, de plus en plus polyvalents ou, au contraire, de plus en plus alignés avec ces nouveaux usages. Et si on y met vraiment le temps et l’énergie, le monde des micros n’est finalement pas si compliqué.
Si vous êtes curieux, vous pouvez jeter un oeil à notre guide d’achat à la fin de ce comparatif et si vous avez une question, rendez-vous sur la FAQ des micros.
Shure a tout d’un gagnant pour un petit prix. Ce micro brille par sa polyvalence, mais c’est surtout celui qui présente les meilleures performances pour l’enregistrement d’instruments et de voix. Et comme il est également transportable, solide, et disponible à un tout petit prix, c’est sans doute la meilleure option pour se lancer. À noter tout de même qu’un peu de matériel de branchement sera nécessaire, mais il est peu coûteux. Il s’adresse aux débutants comme aux plus avertis qui ont un petit budget, dans la mesure où seul le prix fait des compromis. La qualité audio, elle, est assurée par des décennies d’excellence de la marque Shure, à laquelle ce petit micro d’entrée de gamme ne fait pas exception.
Shure est tout simplement une des marques de micro qui a établi le standard en terme de capture audio et de qualité. Ils continuent de produire, sur toutes les gammes de prix, les micros les plus polyvalents et parmi les plus qualitatifs.
Le design est fin, discret, et tranche avec ce que l’on peut voir dans le domaine des micros à usage musical. Esthétiquement, c’est un excellent compromis entre ce qu’on imagine en pensant à un micro – le diaphragme se trouve sur la partie supérieure, par exemple – et des lignes plus modernes et revisitées.
La prise de son, on l’a dit, se fait par l’extrémité. D’entrée de jeu, c’est une logique différente de celle d’autres marques pour débutants, comme Yeti. À part si on envisage de tenir le micro dans sa main, il va falloir investir dans un système de montage, même rudimentaire, avec un bras articulé. Dans ce domaine, il est similaire à tous les autres micros musicaux d’entrée de gamme, à l’exception peut-être du branchement qui se fait en XLR – et nécessite donc une interface de connexion avec le PC. À part ça, le matériel nécessaire présente beaucoup moins de contraintes. Le mesh de protection est solide et devrait permettre de se passer d’un Shock Mount et d’un pop.
D’autant que c’est un micro dynamique, beaucoup moins sensible aux bruits parasites que les micros à condensateur. Moins de prise de tête pour maintenir une pureté de son ? C’est toujours un avantage. Et dans le cas présent, c’est renforcé par une qualité de construction exceptionnelle pour ce prix. Il faut insister là-dessus : quand on achète un micro à moins de 200€ sur un marché qui, même pour des micros relativement simples, peut atteindre les 1000€, c’est souvent sur la qualité des pièces périphériques que les fabricants font des sacrifices. Il est rare d’observer une telle solidarité des pièces par exemple, ou un revêtement en métal vraiment qualitatif. Mais la compacité et la solidité de ce micro présentent non seulement un avantage sur la qualité du son – en réduisant les vibrations et les bruits parasites -, elles contribuent aussi à sa durabilité.
Le mode de capture est de type cardioïde. Là encore, ce micro s’inscrit donc vraiment dans l’usage musical. Parmi les profils de capture les plus fréquents, on retrouve les mono, omni et bidirectionnels, et les cardioïdes. La particularité d’un micro monodirectionnel, c’est qu’il faut se placer bien en face du diaphragme pour éviter les fluctuations de volume. En général, c’est ce qui ruine une expérience karaoké. Un cardioïde, ceux qui ont fait grec ancien l’auront deviné, a un profil de capture en forme de coeur. L’essentiel de la capture se fait face au micro – c’est la pointe du coeur – mais il est aussi en mesure de repérer votre voix depuis les côtés du micro. Le coeur se referme à l’arrière du micro, où aucun son n’est capturé. Un cardioïde, on l’aura compris, pardonne plus facilement que l’on bouge devant le micro tout en réduisant la capture des bruits périphériques. C’est pour cette raison que ce profil est le plus répandu pour les podcasts et la musique : on n’a pas envie d’être trop figé face caméra.
En terme de qualité sonore, la réponse en fréquence est d’une stabilité redoutable pour ce prix. Malgré quelques faiblesses dans les aigus, qui peuvent subir une légère distorsion lorsque le gain est élevé, les résultats dans les basses et les mediums – qui correspondent au timbre de la voix – sont parmi les meilleurs, et sont difficilement égalés par des produits si peu chers. Sa résistance naturelle aux plosives et aux pressions lui permet de résister à la plupart des instruments sans distorsion, à l’exception peut-être de la batterie.
Vous êtes ce que les anglais appellent « quite the Renaissance man » ? C’est à dire que vous aimez toucher à tout et ne pas nécessairement vous enfermer dans un usage ? Vous allez jouer du piano un jour, enregistrer un podcast le lendemain, passer un entretien d’embauche via Zoom le lundi suivant – et vous voulez un micro qui tiendra la route à travers toutes vos activités ? Shure est de loin le plus polyvalent et le plus performant des micros d’entrée de gamme. La nécessité d’un branchement supplémentaire – un XLR avec une interface USB – ne doit pas vous refroidir : des tutos existent, et le matériel ne coûte vraiment pas cher.
Le micro Shure SM47 en vidéo (en anglais):
Le Blue Yeti Nano est un best-seller assez polyvalent, avec une force notable pour la capture de voix, qu’un oeil avisé reconnaîtra chez la plupart des streamers et podcasteurs débutant. Et pour une bonne raison : il coûte en moyenne deux à trois fois moins cher qu’un matériel semi-pro, et malgré quelques lacunes, on n’a pas le sentiment de sacrifier grand chose pour ce prix.
Iconique sur Youtube notamment, il permet de mettre un premier pied dans le monde de l’audio et de bénéficier d’une excellente qualité sans se prendre la tête avec les branchements, les réglages et les drivers. Ce plug n’ play USB produit une qualité pro, et seules les oreilles très attentives pourront vous dire le contraire. Si vous voulez un premier achat sans danger que vous saurez assumer sur la durée, le Blue Yeti Nano est le choix privilégié de nombreux créateurs.
Yeti s’est imposé comme une excellente marque dans tous les domaines, et a accompagné l’essor des nouvelles plateformes de communication. On a vu fleurir la marque sur les bureaux des créateurs Youtube, Twitcheurs, podcasteurs et journalistes indépendants. De leurs – très – nombreux modèles, on a retenu le Nano, qui présentait un meilleur rapport qualité prix que d’autres Yeti plus coûteux.
Le design de ce micro est typique de Yeti, avec des formes minimalistes, sobres et classes. Le corps en métal n’a aucune fioriture, sinon le logo argenté : l’ensemble a juste assez de caractère pour ne pas être fade, mais il saura se faire oublier. Et sa taille y contribue : le Nano porte bien son nom. Avec sa hauteur de 21cm seulement – la moitié de celle du Yeti, son grand frère – c’est un micro qui occupe une toute petite surface. Et comme la majorité des débutants ne préfèrent pas utiliser de système de montage, c’est un atout indéniable.
En soi, il n’est pas forcément nécessaire de monter ce micro sur un Shock Mount, mais on peut l’envisager. Il est livré avec un stand surélevé minimaliste et assez élégant, qui est censé absorber une partie des vibrations. L’installation est un peu rudimentaire, il faut l’admettre, et en conséquence le micro peut capter une partie des vibrations. Notamment si vous avez un clavier mécanique, d’après les retours. Comme pour le Shure, investir dans du matériel supplémentaire est donc fortement encouragé.
À l’intérieur, on trouve un système à condensateur, quasi systématique pour un micro USB. Avec deux capsules, on a droit à deux profils de capture : cardioïde et omnidirectionnel. Ce n’est pas un mauvais choix, même s’il est un peu surprenant : la plupart des micros offrent en priorité le mode cardioïde et bidirectionnel, pour des interviews par exemple. L’omnidirectionnel promet un usage pour enregistrer un groupe de musique par exemple, ou des sons d’ambiance. À un bureau, l’ambiance, c’est surtout le ventilateur du GPU, les clics de souris et le clavier. Pour un usage bureautique, peu de chance qu’on s’en serve, donc. Si l’aspect bidirectionnel vous intéresse, en revanche, vous pouvez vous rapprocher du Yeti classique, plus coûteux mais plus complet de ce côté-là.
Dans son utilisation, le Yeti Nano force le trait du Plug n’ Play : il s’adresse aux grands débutants qui veulent un résultat correct sans le moindre effort. Cet état d’esprit est louable, mais ceux qui aiment une certaine marge de manoeuvre peuvent être frustrés par cette approche des fabricants. Parce que c’est bien sur ce principe qu’on peut relever les seules lacunes du Yeti Nano. Le support logiciel est minimal, puisque Sherpa, le software de Yeti, n’offre pas les meilleures options de configuration. Et l’absence d’une molette de gain physique peut se faire ressentir. L’ajustement du volume de micro via l’ordinateur peut occasionner des distorsions, alors que le réglage du gain, c’est le meilleur moyen d’augmenter la puissance de la capture en limitant les pertes. Dommage.
En revanche, il y a une bonne surprise : c’est la présence d’un retour audio. On trouve un port jack à l’arrière du micro qui permet de brancher un casque, et ainsi de contrôler la qualité du son pendant qu’on enregistre. C’est très apprécié dans le monde du podcast, qui s’inspire de celui de la radio où la pratique est courante.
De plus, le Yeti Nano est compatible avec la très large gamme des accessoires Yeti qui, à l’image de ce micro, est très qualitative pour un prix modique. Shock Mount, bras de montage… On a la certitude d’avoir tout le matériel nécessaire sans problèmes de réglage ou de taille. Tous les accessoires Yeti sont conçus avec cette même facilité d’utilisation.
Le Yeti Nano est le meilleur micro USB pour débutants à moins de 150€, et ça se voit : c’est devenu un incontournable. La réponse en fréquence est perfectible, mais seule une oreille attentive saura le détecter. Pour un enregistrement vocal classique, il offre la qualité attendue et produit un son de qualité professionnelle. L’idée d’une amélioration par l’achat d’accessoires plutôt que de racheter un modèle plus cher est aussi intéressante, puisqu’elle permet de voir dans le Yeti Nano, au-delà d’un premier pas, un investissement à l’épreuve des évolutions de ses attentes.
Le micro Blue Yeti Nano en vidéo (en français):
HyperX s’est fait remarquer dans le domaine du gaming, notamment avec ses casques audio qualitatifs et peux coûteux. Avec la même stratégie dans le domaine des micros, la gamme Quadcast s’est vite imposée comme un best-seller. Intuitif, malin, bien conçu, ce micro à condensateur présente de nombreux avantages – et, pour ce prix, très peu de déceptions.
Les micros aussi ont droit à leur touche gaming. Même si les designs colorés et futuristes sont moins fréquents que dans d’autres domaines hardware, on aime la touche caractérielle et soignée, avec le mesh du diaphragme alvéolé comme une ruche d’abeille.
Le setup est extrêmement simple. C’est un des avantages d’un micro USB, qui vient équilibrer la perte de performances par rapport à un XLR. Il est compatible PS4, Mac, PC : bref, tout ce qui possède un port USB et une carte son, sans avoir besoin d’un driver à priori.
Une particularité qui le démarque de ses concurrents, c’est la présence de nombreux profils sonores, là où la plupart des modèles de cette tranche de prix en proposent deux au maximum. On imagine mal tous les utiliser, en revanche ça permet à ce micro de se positionner loin devant ses compétiteurs en terme de polyvalence. Et comme on achète généralement qu’un micro, cette perspective de liberté est toujours un plus.
L’achat d’accessoires est envisageable – d’autant que si HyperX ne propose pas d’alternatives propriétaires, ils ont veillé à ce que le Quadcast soit compatible avec la plupart des offres génériques dont Amazon Basics. Mais vous allez vite vous rendre compte que ça ne sera pas forcément nécessaire. La mousse spéciale intégrée sous le mesh permet de se passer d’un filtre pop : elle est tout à fait à même d’absorber les pics de décibels qui peuvent saturer le son lorsqu’on prononce les P ou les B, qu’on appelle des plosives. Le Shock Mount, lui, est élégamment intégré au design originel, avec un système de suspension élastique classique mais très efficace.
Vous l’aurez compris : on le branche, la qualité de l’enregistrement est d’entrée de jeu satisfaisante ; ça mérite d’être souligné. D’autant que la réponse en fréquence est d’une grande fidélité sur le mode cardioïde – que vous allez vouloir utiliser pour la plupart des enregistrements vocaux. On bénéficie d’un léger boost sur les mediums qui renforce la clarté des voix. Une oreille attentive le trouvera peut-être légèrement artificiel, mais c’est aussi ce qui lui donne tout son caractère, avec un punch comparable à celui d’un micro de radio ou de podcast tout à fait appréciable pour cet usage.
On trouve en prime un retour pour casque à l’arrière, qui permet de contrôler la qualité de l’enregistrement. C’est toujours un plus.
Style gamer, répond aux attentes des gamers et des streamers… Est-ce un micro de gaming pour autant ? Pas uniquement. Son punch, sa qualité d’audio et son design caractériel qui dépasse le seul univers du gaming en font aussi un super micro de podcast. Les voix ressortent beaucoup mieux que sur d’autres micros de cette tranche de prix, même si le boost un peu artificiel risque de moins convenir pour le chant.
Il est ultra-transportable puisque tout le matériel est intégré au design, et c’est un plug n’ play convaincant. On pourrait tout à fait envisager de faire des interviews, micro-trottoirs, enregistrements à domicile – bref, de tirer parti de toutes les fonctionnalités et libertés qu’offre ce micro et ses nombreux profils de capture, avec une facilité déconcertante. Et malgré quelques légères lacunes techniques, c’est ce qui le démarque de tous ses concurrents d’entrée de gamme
Le micro HyperX QuadCast en vidéo (en anglais):
Avec le Seiren X, Razer propose le compromis ultime en terme de micro. D’abord du point de vue du prix, abordable et situé entre l’entrée et le milieu de gamme sur le marché. Mais aussi des performances avec un modèle qui, bien qu’originellement pensé pour le gaming, fait preuve d’une polyvalence rafraichissante qui va bien au-delà du stream.
Quand on pense au hardware gamer, on peut avoir un peu peur des choix de design. Mais l’aspect ultra-futuriste, anguleux, agressif et ultra-lumineux commence à tomber en désuétude. La tendance est à la sobriété dans le gaming maintenant, et c’est une marque de prestige.
Le Seiren X s’inscrit typiquement dans cette nouvelle vague. L’aspect gaming se retrouve surtout dans le logo Razer et dans de subtils tons vert au niveau des boutons, mais dans l’ensemble on est face à un design moins agressif que le Quadcast. Si vous voulez plus de punch, la marque a tout de même prévu une version de ce micro en rose bien lumineux.
C’est aussi un micro tout petit, comparable au Yeti Nano – il est à peine plus grand que l’HyperX. C’est évidemment un avantage de taille pour la place sur le bureau, mais aussi pour le transport. En effet, Razer a fait un choix qui, on va le voir, a ses limitations : tout tient en une seule pièce. Le socle constitue même un Shock Mount rudimentaire qui peut suffire à lui-même selon vos besoins, et le filtre pop est intégré au diaphragme.
Un tel concept a des limites pour un micro. Le Shock Mount a pour but principal d’absorber une partie des vibrations qui causent des interférences et des bruits parasites. Or typiquement, un micro prévu pour être posé directement sur le bureau y sera particulièrement sensible. Pour un enregistrement impeccable, on conseillera donc un des accessoires Razer – par ailleurs de très bonne qualité – comme un bras ou un Shock Mount additionnel, ou de renforcer le filtre de bruit logiciel via le logiciel propriétaire.
Et c’est dans ce contexte qu’on pourra pleinement profiter de la grande taille du diaphragme. Le diaphragme, c’est la surface d’enregistrement, pour faire simple, et il y a débat sur les avantages et inconvénients de sa grande taille. On s’en doute, un diaphragme plus grand capture davantage de nuances et de profondeur dans la voix. Mais il est aussi davantage sensible aux bruits parasites, comme la frappe au clavier. D’autant plus s’il s’agit d’un clavier mécanique !
Bien conscient de ce point, Razer a redressé le tir en proposant un profil de capture plutôt rare : le supercardioïde. Le principe est le même que sur le cardioïde : la capture se fait principalement de face, comme sur un monodirectionnel, mais il pardonne les mouvements de tête et permet un effet plus naturel. Dans le cas d’un supercardioïde, on est dans un compromis entre ces ceux modèles. Les bruits latéraux sont considérablement réduits au profit de la voix.
Le résultat est donc tout à fait satisfaisant. Si on peu déplorer un léger manque de basses, dû en partie à la réduction de bruit numérique qui fait un peu de zèle, les voix jouissent d’une clarté extraordinaire, seulement égalée par le HyperX pour ce prix. Surtout si on a investi dans un Shock Mount : dans ce cas, on peut l’envisager pour le stream, bien entendu, mais le micro présente assez de punch et de clarté pour des podcasts ou des vidéos Youtube sans problème.
Petit, élégant, sobre et efficace : le Razer Seiren X se fait oublier pour toutes les bonnes raisons. Il convient parfaitement à tous les types de capture de voix, avec une clarté rafraîchissante, et se configure très facilement grâce au logiciel de la marque. Plug n’ play USB par excellence, c’est le meilleur ratio qualité-prix, mais aussi qualité-prise de tête.
Le micro Razer Seiren X en vidéo (en anglais):
Avec un son aussi caractériel que son design, Aston Origin est LE meilleur micro XLR de ce comparatif. Tout droit sorti des ateliers d’Aston, il présente un son exceptionnel sans prise de tête du point de vue des accessoires. Polyvalent, facile à prendre en main, toujours surprenant, ce all-in-one nous vient d’une marque britannique leader sur le marché, qui a équipé les scènes de Coldplay, Stevie Wonder ou encore Kylie Minogue. Pas mal non ?
Aston est une entreprise londonienne qui domine le milieu et haut de gamme des micros XLR. L’Origin, leur nouveau fer de lance sur le marché, a été conçu de concert avec des professionnels de tous les milieux du son – podcast, radio, musique, stream… – pour répondre aux attentes de tous, à un prix abordable. Résultat : dans le monde anglophone, on se l’arrache.
On l’a dit, le seul point noir pour un novice, ce sera le branchement en XLR. Ça signifie qu’en plus du coût du micro, il faudra investir dans une interface USB, une contrainte qui pourra refroidir les novices. En revanche, la bonne nouvelle, c’est qu’il ne devrait pas vous falloir beaucoup plus de matériel que ça.
Il s’agit d’un micro à condensateur, qui conviendra plutôt pour un environnement déjà un peu silencieux. Ce type de micro a en effet plus de difficultés à filtrer les sons parasites, comme les voitures ou un chien qui aboie, mais c’est dû à leur plus grande sensibilité qui rend une meilleure profondeur et de plus grandes nuances de voix.
À ce problème, Aston a une réponse. Ce micro intègre un pop shield sous le diaphragme, qui permet de réduire le stress causé par les plosives, un Shock Mount élégamment intégré à son design, mais aussi un filtre de bruit facilement désactivable. Sur ce dernier point, ça vaut le coût de s’attarder. Le filtre d’Aston est un des meilleurs qu’on a pu trouver sur des modèles à moins de 300€. Sur d’autres micros, ils peuvent avoir tendance à étouffer une partie du spectre ; chez Aston, la réponse en fréquence est très similaire selon qu’il est activé ou non, et c’est assez rare pour le signaler.
En tout, ça fait un paquet de pièces en moins à acheter – et à emporter. Ce n’est pas pour rien que c’est un favoris chez les podcasters, par exemple, qui peuvent être amenés à déplacer leur matériel.
Naturellement, la réponse en fréquence est phénoménale. Le son est caractériel, d’une richesse rare, et offre de très loin les meilleures performances en terme de qualité-prix.
Si vous êtes prêts à vous lancer dans un micro XLR pour bénéficier de toute la richesse de son qu’ils peuvent offrir, l’Aston Origin peut bien être celui qui vous convient. La qualité de l’audio, l’intelligence du design, la qualité de construction exceptionnelle le démarquent complètement du peloton de tête des micros pour voix, qui ne se situe pourtant que 30 à 40€ en dessous de son prix de vente. Pas mal !
Le micro Aston Origin en vidéo:
Rode, c’est peut-être le compétiteur le plus sérieux à Aston. Plus implantée dans le monde du stream et de la web radio, la marque a su tirer son épingle du jeu avec l’essor des podcasts et des chaines Youtube. Avec le NT1, elle met en avant une qualité de taille : c’est un des condensateurs avec le moins de bruit, malgré sa grande taille. Au final, c’est un redesign réussi du NT1A, qui avait déjà rencontré un très grand succès auprès de la première génération de Youtubeurs.
Le NT1 est le best-seller d’une marque leader sur le marché, Rode, qui domine le milieu de gamme depuis une quinzaine d’années. La marque s’est imposée dans le monde de la radio indépendante et du stream, et on comprend pour quoi : des accessoires de qualité, une construction hyper sérieuse et de solides atouts dans les enregistrements de voix. Le tout dans un grand micro à condensateur sobre et passe-partout pensé pour durer.
La plus grande différence avec l’Aston Origin, c’est l’effort de sobriété. Là où l’Aston sera là pour affirmer un certain caractère, le NT1 de Rode est conçu pour se faire oublier. Noir, sobre, aussi bien adapté au business qu’à la radio, il ne détonne pas et se fond dans le paysage de bureau. Mais les éléments de design les plus intéressants ne sont pas de nature esthétique. Revêtement en céramique, résistance à l’érosion et aux rayures, mesh du diaphragme ultra-solide : le Rode NT1 est un des plus durables.
Tout comme l’Aston, il s’agit d’un micro XLR et non pas USB, revers inévitable de la médaille pour profiter de son excellente capture de son. Les voix sont claires et profondes, on bénéficie de toutes les richesses du timbre pour le chant notamment. La résistance au stress si on monte le volume est un peu moins infaillible que sur l’Aston en revanche ; on n’envisagera pas forcément de l’utiliser pour du gros son, comme une guitare électrique saturée ou des percutions. En revanche, il est couramment utilisé pour les instruments moins saturés, du piano aux bois et aux cordes, sans aucun problème.
Pour le vocal, c’est un incontournable. Si vous êtes attentif, vous le retrouverez sur les bureaux de plusieurs podcasters reconnus, plusieurs chaînes Youtube sérieuses, et même chez quelques radios française de renom.
Le Rode NT1 est au coude à coude avec l’Aston Origin. 25€ plus cher, il brille par la réduction de bruit passive extrêmement bien gérée, qui est complètement intégrée au design interne. C’est le principal point d’intérêt de ce micro discret et efficace, qui se combine très bien avec la vaste gamme d’accessoire Rode, parmi les plus prisés du marché.
Le micro Rode NT1 en vidéo (en anglais):
Electrovoice est une marque que nous, le grand public, ne connaissons pas forcément. Pourtant, elle a établi les standards de l’industrie depuis des années, que ce soit à la radio ou la télé. Excellente pour l’enregistrement de voix, elle présente une résistance difficilement égalable pour ce prix aux pressions sonores élevées. Seuls les micros Neumann, 250€ plus chers, peuvent rivaliser. Ça en fait un des plus polyvalents, puisqu’ils glissent sans effort de la voix à la musique, sans discrimination.
Ce micro optimisé pour la voix s’adressera à tous les podcasters pro ou semi-pro, comme aux chanteurs et aux musiciens. C’est un micro qu’on pourrait qualifier de future-proof : si vous voulez faire un pas dans le haut de gamme sans dépenser des fortunes, c’est un choix que vous êtes sûr de ne pas regretter.
L’Electrovoice se place donc comme un excellent compromis pour ceux qui visent la qualité d’un Neumann pour un prix plus abordable. Notamment pour les enregistrements de voix. Son design est minimaliste mais élégant, tout en finesse. On apprécie tout particulièrement la coque en métal épaisse qui témoigne d’une bonne durabilité, et la solidarité des pièces. Les professionnels du secteur vous le diront, les Electrovoice sont plus ou moins immortels.
À la différence de la plupart des micros de ce comparatif, il s’agit d’un micro dynamique et non pas condensateur. Les micros dynamiques sont moins nuancés, mais s’en sortent beaucoup mieux pour le filtrage des bruits. Ils sont aussi plus durables, puisque les pièces les plus importantes sont moins fragiles en cas de coups. Il faut garder ces points en tête, mais ils ne servent que de guide : ces caractéristiques varient grandement d’un modèle à l’autre. Par exemple, impossible d’affirmer que l’Electrovoice aurait moins de nuance que des concurrents à condensateur !
C’est même l’exception qui confirme la règle, et c’est sans doute le modèle qui a resuscité les micros dynamiques auprès du nouveau public. Les voix sont riches, complexes et sans filtre.
Le revers de la médaille, c’est qu’il ne propose bien sûr pas un branchement USB, qui aurait filtré une bonne partie de cette qualité. Il vous faudra un mixer ou une interface USB, mais il est possible d’en trouver à un très bon prix sur le marché.
Sa résistance aux plosives contribuent à la qualité de la capture de son. Le low cut filter intégré, qu’on peut activer directement sur le micro, renforce encore cette qualité et permet de s’en servir pour enregistrer des percutions sans prendre trop de risque. Dans les meilleures conditions, sa résistance aux fortes pressions n’est égalée que par les micros Neumann dans cette tranche de prix.
Difficile de lui trouver des défauts ! Ceux qui cherchent un micro facile à utiliser seront sans doute refroidis par le branchement XLR, mais au-delà de ça le rapport qualité-prix est quasiment imbattable. La réduction de bruit est exceptionnelle et permet, sans trop de difficultés, de transformer sa chambre en studio d’enregistrement. Sa versatilité pour les instruments et les voix, et ses excellentes réponses en fréquence à travers tout le spectre est difficilement égalable pour moins de 1000€. Au final, c’est un micro dynamique avec beaucoup de caractère, une durabilité exemplaire et de super performances.
Le micro ElectroVoice RE20 en vidéo (en anglais):
Neumann, c’est LA marque de micros mondiale. Née en Allemagne en 1928, la compagnie s’est imposée comme un leader dans le marché pro : c’est la crème de la crème. On trouve leurs micros les plus chers sur les scènes de Rammstein, Adèle ou encore Céline Dion. L’entreprise vend même son matériel à la prestigieuse Deutsche Gramophon, référence mondiale de l’enregistrement de musique classique. Le TLM 102, c’est leur modèle « grand public », et on doit ces guillemet à la facture un peu salée de plus de 800€. Mais si vous cherchez la qualité à toute épreuve, ça vaut le coup.
Le Neumann TLM 102 est le meilleur micro qu’on peut se permettre d’acheter pour moins de 1000€. Champion du haut-de-gamme semi-pro, ce micro coche toutes les cases pour une utilisation polyvalente et sans compromis. Dans les labos de Hi-Tech, il n’a pas seulement présenté la plus faible distorsion harmonique, mais aussi la plus forte résistance aux pressions sonores. Vous pouvez y enregistrer de la batterie, du chant, des voix, il sait s’adapter et offrir le meilleur rendu., avec une réponse en fréquence toujours impeccable. Certes, il est cher, mais c’est LE micro à l’épreuve du temps qui pourra vous accompagner tout au long d’une carrière, de novice à professionnel aguerri.
Sa réponse en fréquence constitue la plus grande force. Il garantit un enregistrement parfait des sons entre 20Hz et 20kHz. Sur ce point, il faut noter que c’est ce que mettent en avant de nombreuses marques, même en-dessous de la barre des 40€. Certes, le micro peut enregistrer les basses et les aigus, mais le fabricant se garde bien de vous dire avec quel rendu. C’est pourquoi la réponse en fréquence se calcule selon une courbe, qu’on appelle la distorsion harmonique : le micro transforme et détruit-il une partie du signal sonore ?
Chez Neumann, elle est presque parfaitement plate, ce qui offre la même fidélité pour les basses, les mediums et les aigus : spectaculaire. D’autant que cette performance est garantie jusqu’à 144dB ! C’est presque 20dB de plus que le seuil de la douleur auditive. On peut lui envoyer les solos de batterie les plus agressifs sans qu’il montre le moindre signe de faiblesse. De ce point de vue, c’est la meilleure performance de ce comparatif.
À côté de ça, le soutien vocal est matériel, plutôt que logiciel. C’est-à-dire que c’est le design interne du micro qui renforce les mediums, là où se situe la voix humaine. Entre 8 et 12kHz, qui correspondent donc aux timbres de voix féminins et masculins, on a une mise en évidence élégante et subtile qui vient soutenir la qualité de l’enregistrement. En plus de pop intégré, la forme même du diaphragme sert à atténuer les distorsions causées par les plosives.
Le filtre de bruit devrait également faire l’affaire pour des usages domestiques type podcast, musique ou stream, pour lesquels on se passe volontiers des clics de souris ou de clavier. C’est grâce à une sensibilité bien calibrée.
En dépit de tout ce qu’il présente en terme de performances, c’est un micro super léger de 200g seulement, et il est relativement compact.
Certes, il est cher, mais on a accès avec ce micro à une qualité pro incroyable. C’est un investissement sûr, tant en terme de durabilité que de performances, et la certitude qu’il vous accompagnera tout au long de votre carrière. Ce type de micro n’est pas plus compliqué à installer que n’importe quel autre XLR, et conviendra donc aux débutants comme aux plus avertis.
Le micro NeumannTLM 102 en vidéo (en anglais):
On peut dégager plusieurs usages pour des micros. Gardez bien en tête que chaque modèle aura ses spécificités, et que si certains fabricants mettent en avant leur polyvalence, aucun micro n’est excellent dans tous les domaines.
Si vous comptez utiliser votre micro spécifiquement pour la musique, par exemple, il est fortement conseillé d’aller chercher dans cette niche-là, sous peine de vraiment perdre une partie des performances qui vous intéressent, sans vraiment gagner quoi que ce soit en terme de prix.
La terminologie des micros peut être intimidante de prime abord, mais en fait, l’usage domestique qu’on en fait ne nécessitera pas forcément de devenir un ingénieur audio pour se faire une idée. Vous allez vouloir choisir en premier lieu entre un micro à condensateur et un micro dynamique. Ces termes définissent la technologie derrière la capture du son, et son importance peut être capitale selon l’usage que vous souhaitez en faire. Mais gardez à l’idée que de nombreux modèles flottent désormais entre les deux mondes en terme d’avantages et d’inconvénients, et que certaines idées préconçues ne s’appliquent plus.
Un micro dynamique, c’est ce qu’on a l’habitude de voir sur scène en général. Et pour cause, ils ont beaucoup plus de punch et sont moins sensibles. De fait, ils supportent une pression sonore plus élevée – puisqu’ils sont fait pour chanter au volume que vous voulez – et sont moins sensibles aux bruits périphériques. Ils ont un autre avantage, c’est leur durabilité : ils sont moins fragiles que leurs équivalents à condensateur.
Ces-derniers, les micros à condensateur, sont très populaires pour les captures de voix en espace clos – en studio ou chez soi. Ils sont plus sensibles, donc beaucoup plus nuancés à des volumes faibles, si on chuchote ou qu’on parle bas par exemple. Si on privilégie les dynamiques pour l’enregistrement d’instruments à haut volume, on retrouvera les condensateurs sur les plateaux télé, dans les émissions de radio, de podcasts, et sur le bureau de tous les streamers.
Maintenant que vous avez une idée plus claire du type de microphone que vous voulez, abordons la question des profils de capture. Pour faire simple, si on se représente le microphone vu du dessus, le profil définit la direction dans laquelle il est capable d’enregistrer. On les reconnait aux petits logos, qui représentent justement cette courbe sur un cercle.
De là, c’est très simple. Un microphone monodirectionnel enregistre tous les sons qui viennent d’une seule direction ; un bidirectionnel de deux directions. L’un convient plutôt bien pour le chant, où on reste relativement immobile. L’autre aux interviews où on est placé de part et d’autre du micro.
Les micros omnidirectionnels sont surtout utilisés pour l’enregistrement d’ambiance, ils captent les sons à 360 degrés. Naturellement, c’est à éviter pour les enregistrements de voix pour éviter qu’il ne récupère le son de votre clavier au même volume que ce que vous dites.
Le cardioïde, en forme de coeur, est un des plus populaires. Il ressemble au profil monodirectionnel, à la différence qu’il enregistre aussi légèrement les sons qui viennent des côtés. On sacrifie donc un tout petit peu de filtration de bruit, puisqu’il peut capter des sons périphériques dans une certaine mesure, mais ça permet de garder davantage de mobilité devant le micro. Un cardioïde permet d’éviter la fameuse phrase, pour citer toute personne qui a déjà participé à un karaoké : « Chante dans le micro, on n’entend rien ».
Le point piège, quand on veut acheter un micro, c’est la réponse en fréquence. En effet, quasiment tous les micros polyvalents ou prévus pour la voix affichent 20Hz-20kHz. Pourtant, ils ne sont pas tous égaux.
Il est important de noter que cette valeur, sur le papier, n’indique que le seuil minimum et maximum au-delà duquel le micro n’enregistre rien. Il ne renseigne pas sur la qualité de l’enregistrement.
Alors comment s’assurer que le micro a une bonne réponse en fréquence ? Et surtout, qu’est-ce que ça signifie ?
Une bonne réponse en fréquence, ça veut dire que le micro capture les sons graves, mediums et aigus avec la même fidélité. On ne va pas se retrouver avec des basses étouffées, ou des aigus stridents. Il y a deux moyens de savoir si un micro est bon ou non de ce point de vue là.
Soit vous avez l’occasion de l’essayer, et vous avez l’oreille pour détecter ses faiblesses techniques. Soit vous préférez vous en remettre à des résultats de laboratoire, et dans ce cas vous pouvez taper le nom du modèle et « Mic Frequency Response » dans votre moteur de recherche. Même sans comprendre l’anglais, ça vous donne une bonne indication : plus la courbe est plate, surtout au niveau des mediums, plus le micro est fidèle. Si vous constatez d’importantes distorsions, avec des pics ascendants et descendants, c’est un micro décevant.
Si vous optez pour un micro USB, vous avez le confort du Plug n’ Play. Pas besoin de matériel supplémentaire. En revanche, sachez que vous sacrifiez une bonne partie de la qualité audio. Pour un son pro, à ce jour, il est toujours nécessaire de se tourner vers des branchements XLR.
Là, disons que ça se complique un tout petit peu. Pour brancher son micro à un appareil audio polyvalent, comme une table de mixage, vous aurez généralement un port dédié sans problème. Pour un PC, vous allez avoir besoin d’une interface audio XLR-USB.
Les prix sont variables. Si le micro est à condensateur, il faudra aussi ce qu’on appelle un phantom power, qui peut être intégré à l’interface et qu’on branche sur le courant.
Un micro vient rarement seul. Pour améliorer la qualité de l’enregistrement, plusieurs accessoires sont généralement conseillé. Un peu de vocabulaire…
Un Shock Mount, c’est une structure qui maintient le micro en suspension, souvent à l’aide d’un réseau d’élastique. Il va absorber une partie des chocs, d’où son nom, et fortement réduire les bruits parasites causés par les vibrations.
C’est complémentaire d’un bras de micro, qui n’est pas obligatoire. Le bras articulé permet d’orienter le micro au mieux par rapport à votre posture, mais aussi de l’éloigner de votre clavier. C’est une bonne option pour éviter de trop capter les sons de souris ou de touches pendant l’enregistrement.
Enfin, un pop shield est un maillage spécial que l’on place entre le micro et sa bouche pour absorber le stress sonore causé par les plosives. Ce sont tous les sons en p, b, t, qui peuvent saturer brièvement l’enregistrement et causer des distorsions.
D’un modèle à un autre, vous constaterez souvent que soit un de ces accessoires est inclus dans un pack à la vente du produit, soit il est carrément intégré dans le design. C’est le cas de l’Aston, dont le Shock Mount est élégamment intégré à sa coque extérieure. Lorsque vous calculez le budget pour votre micro, il faudra donc pendre en compte l’importance de ces accessoires pour vous, en fonction de leur rôle, et le prix que vous êtes prêt à débourser.
Dans les trois cas, vous allez vouloir vous orienter vers un micro conçu pour l’enregistrement des voix. Généralement, la voix humaine se situe entre 8 et 12kHz. En étudiant la réponse en fréquence du micro choisi, vous pouvez identifier ceux qui offrent de bonnes performances dans cette tranche.
Les micros pour voix seront généralement utilisés de manière sédentaire – à votre bureau quoi. Il faut donc penser à des solutions de filtrage de bruit, comme un Shock Mount et un pop shield, si votre clavier a tendance à être bruyant. Dans ce domaine on peut s’orienter vers le Blue Yeti, plug n’ play USB intuitif, ou les modèles plus qualitatifs comme le Rode NT1 et Aston Origin.
Pour la musique, il y a plusieurs critères qui rentrent en compte. Le premier concerne la réponse en fréquence – c’est-à-dire la distorsion de l’enregistrement sur les graves et les aigus, plus ou moins forte selon les modèles. La seconde, c’est la résistance à la pression sonore, c’est à dire le volume de la voix ou de l’instrument.
Les micros les plus faciles à sélectionner sont naturellement conçus pour le chant, puisqu’on s’approche des critères pour les podcasts et streams. On les trouve facilement sur le marché.
Pour les instruments, c’est plus délicat. On préfèrera un modèle avec branchement XLR, qui capte plus de nuances, et ça dépendra fortement de l’instrument. Plus vous voulez pousser dans les graves/aigus ou dans des volumes élevés, plus ce sera cher. L’Aston Origin est assez polyvalent pour les instruments acoustiques, comme la guitare ou le piano. Pour des cuivres, il faudra s’orienter vers le Neumann par exemple.
Dans le cas des interviews, de plus en plus répandues avec la démocratisation de podcasts, vous ne voudrez pas forcément acheter deux micros séparés. Vous pouvez opter pour un micro bidirectionnel, typiquement prévu pour ce genre de configuration.
Si vous constatez des bruits parasites pendant l’enregistrement, vous avez plusieurs options.
Ces bruits surviennent pendant ou peu après une consonne plosive – b, p, t… : il vous faut un pop shield qui atténuera la pression sonore.
Ces bruits viennent du clavier ou de la souris : vous pouvez envisager un bras à micro pour l’éloigner de la source, ou un Shock Mount pour réduire considérablement les vibrations.
Vous constatez un bruit constant ou intermittent, d’origine électrique : dans le cas d’un branchement XLR, votre interface n’est peut-être pas bien configurée. Dans le cas d’un USB, vous avez peut-être réglé le gain – le volume d’enregistrement – trop élevé.
Vous l’aurez constaté, il y a une grande variété de micros selon l’usage qu’on veut en faire, son budget et l’appareil auquel on veut le brancher. Dans ce comparatif, il n’y a pas deux micros qui s’adressent tout à fait au même public ! Dans une grande surface de Hi-Tech classique, vous allez tomber sur trois ou quatre modèles maximum, avec une majorité de micros d’entrée de gamme beaucoup moins qualitatifs : vous risquez donc de ne pas avoir exactement ce que vous cherchez. Notamment des marques très qualitatives comme Neumann, qui seront vendues beaucoup plus cher en magasin.
De manière générale, on conseillera donc de faire son choix en ligne pour profiter de plus de liberté et de renseignements plus précis.
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