Le whisky irlandais a la côte, et gagne en notoriété. Et c’est tant mieux : si le whisky écossais lui a volé la vedette pendant de nombreuses années, il existe des marques peu connues qui comptent parmi les meilleurs whiskys irlandais. Ce renouveau donne une bonne excuse pour découvrir les meilleurs whiskys irlandais.
Se lancer dans l’aventure est une autre affaire. On connaît tous le Jameson, à la rigueur le Bushmills, et l’on s’accorde pour dire qu’ils sont très différents des autres types de whiskies. Mais pour explorer, c’est une autre histoire.
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Une bouteille de whisky n’est généralement pas donnée : comment être sûr de bien tomber quand on n’y connaît rien ? Avec un vaste choix de saveurs et de variétés devant vous, l’essentiel c’est de s’approprier les noms et caractéristiques des plus largement appréciés : c’est ce que nous allons faire ici.
Pour en savoir plus sur le lexique spécifique du whisky irlandais, dirigez-vous vers le guide d’achat.
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La distillerie du Connemara est peu connue du grand public, mais elle est un incontournable pour une niche des amateurs de whisky : ceux qui l’aiment tourbé.
Le whisky irlandais n’est généralement pas tourbé, une méthode qui est plus commune aux productions écossaises. Mais si vous êtes curieux – ou amateur ! – de ce type de saveurs, ce whisky vaut le détour.
Son nez est initialement très tourbé, mais on détecte une douceur sous-jacente, propre au whisky irlandais. Le mariage des deux odeurs, plutôt contradictoires, donne une légère odeur de caramel brûlé. On détecte d’autres influences, de crésyl, de sucre, et un soupçon de chocolat noir.
Sur le palais, il a des notes d’incendie de forêt résineux et puissant, équilibré par des notes plus sucrées. Il se termine sur des saveurs riches de chocolat et de crème, plus douces.
Un ensemble surprenant, mais convaincant !
La tourbe utilisée dans la fabrication de ce whisky est 100% irlandaise. Mais le produit final provient bien de la collaboration entre une distillerie écossaise, Gordon Mitchell, et les distilleries Cooley d’Irlande qui produisent le Connemara. Pour obtenir sa saveur unique, on a infusé une fumée de tourbe au malt d’orge.
Il est moins tourbé que la plupart des productions écossaises, surtout ceux de l’île de Skye, et présente plus de finesse. C’est parce que, comme de nombreux whiskys irlandais, il a vieilli en fût de chêne ayant contenu du bourbon.
Le Connemara est un whisky surprenant, qui diffère grandement de ce que l’on associe au whisky irlandais. Il sera meilleur sec ou avec quelques gouttes d’eau, mais ne conviendra pas à des cocktails.
S’il se démarque par son originalité, c’est un whisky qui ne déplaira pas aux amateurs de saveurs tourbées. Le mariage entre la douceur du whisky irlandais et la tourbe écossaise séduira les amateurs
La distillerie Kilbeggan existe depuis 1757. Si elle se dispute, avec Bushmills, le titre de distillerie la plus vieille d’Irlande, c’est à cause de son histoire houleuse. Elle n’a pas été active de manière discontinue, et a été ravivée pendant la Prohibition américaine.
Il présente une belle couleur jaune dorée, plus riche que la plupart des whiskys irlandais grand public. C’est d’autant plus notable que les whiskys irlandais sont connus pour leur couleur plus pâle est moins marquée que les bourbons et les whiskys écossais.
Sur le palais, il a l’avantage d’être classique et plaisant, avec des notes dominantes de grains et de céréales subtilement toastés. Il se termine sur plus de douceur, avec une touche de vanille, de caramel et de noix.
La finition revient sur des céréales, plus délicates, qui devient plus sèche, boisée et poivrée. Dans l’ensemble, c’est un goût équilibré, rond et classique, auquel les connaisseurs reprochent un manque de caractère.
Le Kilbeggan est distillé deux fois – et non trois – contrairement à la plupart des autres whiskys irlandais. Une particularité qui, d’après les connaisseurs, lui permet de conserver des notes plus subtiles de la céréale. Et dans l’ensemble laisse une place plus importante aux saveurs naturelles du whisky.
Le Kilbeggan est un whisky traditionnel, respectueux du savoir-faire irlandais, qui permet de découvrir les saveurs typiques de cet alcool sans prendre de risques. C’est celui que nous recommanderions à un novice qui veut s’écarter des sentiers battus, mais qui recherche tout de même dans un whisky une certaine accessibilité. Ce grand classique se mélange très bien, et se déguste facilement.
Lambay n’est pas que le nom de ce whisky, c’est aussi comme cela qu’on nomme la petite île, au large de la côte est de l’Irlande, où ce whisky est distillé. Ses mots d’ordre ? Tradition et excentricité. C’est aussi pour cette raison que son logo plutôt original est un macareux – un oiseau natif de Lambay – portant un smoking et noeud papillon !
Si vous avez déjà goûté du porridge, cette préparation du petit-déjeuner à base de flocons d’avoine, c’est la première odeur que vous détecterez dans ce whisky. À sa suite, on repère des notes de miel et de cannelle, avec une touche subtile de peau d’orange.
En bouche, c’est une toute autre affaire. Avec de l’orge, de la vanille crémeuse, des notes de fraises et de pêche, le tout sur une base poivrée, ce whisky est détonant. On finit sur des notes de cassis et de camomille lorsque la saveur poivrée sous-jacente devient plus fleurie et sèche.
Si ce whisky présente nu bouquet de saveur si surprenant, c’est parce qu’il est vieilli deux fois. D’abord dans des fûts de bourbon, comme c’est l’usage. Puis dans des fûts de Cognac de Camus, originaires de la Charente, en France. Et il est fabriqué avec l’eau de source naturelle de l’île de Lambay !
C’est un blend, c’est à dire un mélange de plusieurs malts d’orge soigneusement sélectionnés. Mais ce n’est pas une mauvaise chose, de nombreux blended whisky figurent parmi les plus prestigieux d’Irlande.
C’est un whisky parfaitement équilibré entre l’originalité et la tradition. On peut le conseiller facilement comme cadeau pour un consommateur averti, ou pour un novice aventureux. S’il présente des saveurs surprenantes, il a l’avantage d’être apprécié par le plus grand nombre et ne devrait rebuter personne. Il est idéal pour une dégustation
Nous avons déjà parlé du Kilbeggan Traditional ; celui-ci est un peu différent. Le Single Grain fait partie de la gamme supérieure de la distillerie, et s’est attiré de nombreux prix.
Parce qu’il n’est vieilli que 4 ans, ce whisky est plus clair et blond que ceux dont nous avons parlé précédemment. Au nez, il dégage des notes de caramel, d’herbe sèche, de vanille ou encore de cuir neuf.
En bouche, il est plus complexe. Le caramel est prédominant, mais on remarque une chaleur croissante. Les dernières notes, de groseille ou d’eucalyptus, sont plus astringeantes et fraîches, mais ne durent pas longtemps.
Il est vieilli en fûts de bourbon, comme c’est le cas dans la tradition des whiskys irlandais. Sa particularité, c’est d’être si jeune, ce qui le dote de saveurs plus tamisées et subtiles. De fait, on peut le boire sans eau, même lorsqu’on n’a pas l’habitude.
Il porte le label Single Grain, ce qui signifie deux choses. Single nous informe qu’il n’est produit qu’à base de malts fabriqués dans la distillerie Kilbeggan ; Grain, qu’il ne contient pas que de l’orge, mais un mélange de céréales.
C’est un whisky qui se boit facilement, et sans doute un des meilleurs dans la catégorie des irlandais qui plairont à tout le monde. Il est également le meilleur Single Grain disponible, et a remporté deux prestigieuses médailles d’or dans cette catégorie.
Bushmills est sans doute la deuxième distillerie la plus connue après Jameson. Très répandu au Royaume-Uni, on peut aussi tomber dessus dans de nombreux débits français. Et si leur whisky classique est évidemment recommandé pour sa facilité, son aspect consensuel, son petit prix et son succès en cocktail, nous avons préféré nous arrêter sur son Black Bush. Cette collection spéciale réserve en effet de très bonnes surprises.
On commence par un nez de raisin très mûr, avec des touches d’agrumes diffuses, quelques notes de caramel et de cacahuètes.
En bouche, c’est avant tout la vanille et une douceur crémeuse qui ressort, proche d’une saveur de bonbon : c’est la marque d’un fût de bourbon chargé et parfumé. En fond, on perçoit une note croissante d’écorces d’agrumes et de camomille, plus sèche, ainsi que de la cannelle chaude. La finition est une synthèse parfaite de ces deux saveurs, avec un mélange de biscuit au beurre, de prune cuite et d’orange.
Contrairement à la coutume, le Bushmills ne commence par son processus de vieillissement dans des fûts de bourbon : c’est là qu’il termine. Avant cela, il est placé dans des fûts de sherry espagnol, le Xérès Oloroso, qui lui donne une saveur unique. En revanche, et c’est plus traditionnel, son malt est distillé trois fois.
C’est tout bonnement un champion de milieu de gamme, qui peut convenir à un cadeau prestigieux – et apprécié – dont on se sort à bon compte. Ce whisky irlandais se mélange très bien, mais peut aussi se déguster seul. Il se marie parfaitement avec des agrumes en cocktail. Essayez le Scarlet Lady par exemple !
Sa qualité et sa spécificité lui ont valu une médaille d’argent à la compétition Outstanding de 2013.
Pour le coup, si on parle de whisky irlandais, tout le monde connait Jameson. C’est tout simplement la référence dans ce domaine, au moins en France. Le Black Barrel est en revanche une gamme plus intéressante de la distillerie. C’est un Small Batch – ce qui signifie petite fournée. Comprenez, une édition limitée, à ne pas rater, donc !
Ce whisky présente un nez riche avec des notes de fruits tropicaux, de noix de coco, de nectarines et de crème, avec un coeur puissant de céréales douces et chaudes.
En bouche, il est épais et plein, intense et crémeux, avec de nombreuses saveurs contradictoires. On peut y percevoir des dattes, des noix ou des écorces d’orange. La pêche et la noix de coco ressort progressivement, avec de longues notes d’épices d’hiver – cannelle ou muscade, selon les avis – et de fleurs séchées. On note en revanche une persistante présence de charbon derrière, loin de celle des whisky tourbé, mais tout de même notable. On pourrait la comparer à celle d’un chocolat très noir.
Le Black Barrel ne porte pas son nom pour rien. Il est issu d’un procédé appelé double-charring. Les fûts qui ont servi à son vieillissement sont carbonisés deux fois, ce qui lui donne tout son corps et sa richesse ; mais aussi un goût particulier qui le rend difficile à mélanger en cocktail.
Il est vieilli en fûts de Xérès Oloroso, comme le Bushmills, ce qui lui confère toutes ses saveurs.
Sans conteste, le Black Barrel est un whisky surprenant qui s’élève bien au-dessus du Jameson classique. Au premier abord, il est plutôt consensuel, mais il présente des éléments d’originalité déroutants et intéressants, surtout pour ce prix. Les yeux fermés, il serait difficile de croire que c’est un Jameson.
Il fallait bien revenir sur le Connemara, un des whiskys irlandais les plus reconnus. Cette fois, il s’agit d’un 12 ans d’âge. Ceux qui sont habitués au whisky écossais ne seront peut-être pas impressionnés. Mais il faut savoir que les whiskys irlandais sont généralement plus jeunes : 12 ans, c’est déjà une gamme d’exception !
Au nez, on commencera par détecter des notes de citron ou de poire mûre, sous une épaisse tourbe, avec des notes de crème.
Le goût est très tourbé, humide, avec un lien vers des saveurs plus douces. L’ensemble rappelle, dans une certaine mesure, la crème brûlée, mais aussi le sel marin. On finit sur des notes presque beurrées, de vanille, de muscade fumée ou de noisette.
Il s’agit d’un Single malt – tous les malts proviennent de la distillerie. Ce whisky est vieilli dans des fûts de bourbon exclusivement, selon la pure tradition irlandaise, ce qui lui confère une saveur plus franche et sans compromis. On préfèrera le déguster avec un petit peu d’eau pour atténuer la puissance de la tourbe et développer les autres saveurs.
Le Connemara 12 ans d’âge a remporté de nombreux prix : trois médailles d’or, dont une en 2008 à la très prestigieuse International Wine and Spirit Competition de Londres. C’est une valeur sûre, pour un whisky original. Bien qu’il soit légèrement coûteux, on peut le recommander pour un cadeau prestigieux ou une dégustation. À condition d’aimer les whiskys tourbés !
Il s’agit d’un des alcools les plus sélects d’Irlande. D’où son prix ! Seulement 3000 bouteilles ont été distribuées en 2017, et chacune est numérotée et signée. Le plus surprenant ? Cette distillerie a un peu plus de 20 ans : elle nous prouve que l’ancienneté ne fait pas nécessairement l’excellence, et que la tradition du bon whisky est encore vive dans l’Irlande contemporaine.
Au nez, il présente une douce combinaison de bourbon et de malt chaud, avec une touche de gingembre épicé. Et c’est tout ! En bouche, il est délicatement huileux, avec une texture onctueuse et un malt discret. On détecte des notes de chêne, sèches, amères et douces à la fois, et on finit sur un riche mélange de chocolat noir et d’épices.
Moins original que d’autres concurrents ? Peut-être. Mais l’Irishman a une particularité. Il vise l’excellence dans la pure tradition. Chaque malt utilisés dans ce blend ont été soigneusement sélectionnés par Walsh Whisky, la distillerie qui le produit. Il est vieilli dans des fûts de chêne de bourbon après une triple distillation dans les règles.
Il est difficile de communiquer l’excellence de ce whisky dans son domaine. C’est un chef d’oeuvre du whisky irlandais, sans utiliser d’artifices ni de fioritures. Il ne met en valeur que la saveur de son orge, avec aplomb et confiance. Naturellement, il est strictement interdit d’en faire un cocktail ! À déguster sec ou avec un glaçon.
On ne peut pas juger un livre par sa couverture. Mais un livre, ça se feuillette ! La bouteille, bien scellée, garde ses secrets jusqu’à l’ouverture. Alors, peut-on juger un whisky irlandais par son étiquette ?
En d’autres termes, il s’agit de savoir par où commencer sa découverte du whisky irlandais. Un whisky n’est pas un produit qu’on peut renvoyer au fabriquant, et même à un prix modeste, c’est une dépense conséquente. Comment être sûr de ne pas se tromper sans retomber sur le Jameson ou le Bushmills ?
La première clé, c’est d’apprendre à naviguer le jargon des amateurs de whiskys : sous les adjectifs touffus qui accompagnent les étiquettes se cachent les indices d’un whisky qui va vous convenir. Et vous allez le voir, la différence entre un whisky et un whisky… n’est pas que dans le E supplémentaire !
En tant que novice, vous allez vouloir commencer par un whisky avec un smooth finish, c’est à dire une finition douce, délicate et subtile. C’est par ailleurs une des raisons pour lesquelles le whisky irlandais est si populaire. Il présente moins cette brûlure de l’alcool que d’autres types de whiskies.
De fait, il est généralement considéré comme plus abordable et plus facile à apprécier. C’est un élément qui surprend beaucoup ceux qui le goûtent pour la première fois et qui ont associé ce mot – whisky – avec un Talisker ou un Lagavullin écossais. Un whisky est une boisson généralement assez délicate en bouche, et certainement pas aussi agressive qu’ils ne le pensaient.
Pour cette raison, le premier conseille que l’on peut donner à un novice est de chercher ce type de description. Vous aurez la certitude d’avoir choisi un whisky traditionnel, délicat, qui aura au moins l’avantage de ne pas vous rebuter.
On associe généralement le Single Malt à une qualité supérieure. Dans les faits, c’est une erreur que beaucoup ont intégrée. Avant d’aller plus loin, quelques explications s’imposent.
Le label Single Malt signifie que tous les malts utilisés ont été produit dans la distillerie même.
Il ne faut pas le confondre avec un Single Grain, qui nous informe de l’utilisation d’autres céréales comme le maïs, le seigle ou le blé.
Le Blend, ou Blended, est donc un mélange de plusieurs malts produits par différentes distilleries, jusqu’à obtenir la saveur et la qualité désirée.
Dans les faits, rien qui n’influence négativement le goût, donc. L’injustice de la mauvaise réputation des Blends réside également dans le fait que certains Single Malts sont aussi le fruit d’un mélange. Du moment que les malts sont tous originaires de la même distillerie, il est considéré comme un Single Malt… même si plusieurs whiskys différents ont servi à son élaboration.
Certains Single Malts sont décevants, et certains Blends ont reçu des prix prestigieux. En conclusion, ne vous laissez pas influencer par ceux qui vous diront que le Single Malt est de meilleure qualité – ou, encore plus absurde, qu’il vaut mieux commencer par un Blend si on n’est pas sûr d’apprécier, pour ne pas « gâcher » un Single Malt.
Sur certaines étiquettes, vous verrez figurer la mention « Pot Still », ou « Pure Pot Still ». Qu’est-ce que ça signifie concrètement ?
Il s’agit d’un whisky irlandais fabriqué à partir d’orge maltée et non maltée, et distillé dans un alambic type charentais en cuivre. À l’inverse, un Single Malt classique, qui sera également distillé dans un alambic charentais, n’utilise que de l’orge maltée.
C’est dans le Pot Still que réside la pure tradition du whisky irlandais qui remonte, comme beaucoup de chose, à une simple histoire d’impôt. Au 17è siècle, la couronne britannique impose une lourde taxe sur l’orge maltée qui impacte la production de whisky et de bière ; les producteurs irlandais contournent cette taxe en mélangeant ces deux orges différentes. Et c’est comme ça qu’est né le whisky !
Aujourd’hui les whiskys portant le label Pure Pot Still sont prisés, car c’est une garantie de qualité et de savoir-faire.
Pas besoin de dépenser des milles et des cents pour se faire plaisir, surtout dans le domaine des whiskys irlandais. Le tout, c’est de trouver celui qui vous convient. Il existe d’excellentes bouteilles autour de 30-40€, avec de bonnes surprises entre 20 et 30€.
Certaines bouteilles d’exception peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros, avec des records vertigineux, jusqu’à 35 000€. On est cependant loin de la folie de certains single malts écossais, qui peuvent atteindre plusieurs millions.
S’ils sont assez rares en Irlande, les whiskys tourbés sont très prisés des amateurs pour leur saveur unique. Certains apprécient, d’autres détestent : la saveur tourbée est très particulière et ne plait forcément pas à tout le monde.
En anglais, tourbé se dit peaty, un mot qui provient des peatlands. Les peatlands sont des tourbières caractéristiques des îles britanniques, constituées de végétaux et de terre en décomposition, chargés d’arômes et parfois de sel. En les brûlant, on dégage une fumée épaisse qui parfume le malt vert utilisé dans la confection du whisky.
La saveur tourbée est plus ou moins forte selon la quantité de tourbe brûlée et le temps d’exposition, mais aussi la qualité de la tourbe elle-même. Celles de l’île de Skye, d’Arran ou de Jura, en Écosse, sont particulièrement prisées pour leur richesse en sel et en arômes qui fait le succès de leurs whiskies.
Ceux qui aiment vous décriront ce goût comme celle de la rencontre entre une tempête océanique et un incendie. Ceux qui détestent vous diront qu’ils ont l’impression de boire une grille de barbecue sale. Les goûts et les couleurs !
De manière générale, le respect des traditions est un bon indicateur de la qualité d’un whisky. En effet, certaines productions peuvent tricher sur la qualité de leur produit en ajoutant, par exemple, des colorants alimentaires, qui ont l’avantage de donner au whisky une apparence plus vieille.
En revanche, la tradition et l’ancienneté sont deux choses tout à fait différentes. Et l’Irishman de Walsh Whiskys est un bon exemple, puisqu’il est considéré comme un des meilleurs whiskys de tradition au monde alors qu’il n’est produit que depuis une vingtaine d’années.
De manière générale, vous pouvez faire confiance aux prix décernés par les différents concours, notamment ceux organisés par des institutions irlandaises ou britanniques. Elles se montreront très à cheval sur les méthodes de fabrication – et bien entendu, sur le goût !
Un des éléments qui ont fait le succès du whisky irlandais, c’est sa polyvalence. Il est généralement facile à boire et se marie très bien avec les cocktails.
Attention, ce n’est pas le cas de tous, notamment ceux qui s’écartent un peu des sentiers battus en terme de procédé de fabrication. Pour ceux-ci, notamment ceux qui sont tourbés, on préfèrera ajouter à la rigueur un glaçon.
Sur ce point, ne vous laissez pas non plus influencer par les affirmations – assez hasardeuses – selon lesquelles un whisky doit se déguster sec. Il est tout à fait légitime de le préférer frais avec un glaçon, quoique le meilleur moyen de faire ressortir toutes les saveurs et d’y ajouter quelques gouttes d’eau. La légère dilution du whisky permet d’atténuer la présence de l’alcool et de révéler tout le bouquet qu’il propose. Mais de manière générale, suivez surtout votre instinct, et vos goûts.
Bien entendu, l’Irish Coffee est un incontournable. Mais si vous voulez briller en société, ou que vous cherchez une alternative plus rafraîchissante, vous pouvez vous laisser tenter par l’Irish Whisky Sour, très simple à réaliser et épatant à tous les coups.
Comptez 3cl d’un whisky avec une smooth finish, 2 cuillères à café de jus de citron, 1 cuillère à café de sucre et de l’eau pétillante selon votre goût. Mélangez bien, et servez très frais. Bonus de présentation : vous pouvez y glisser un zeste d’orange, pour la décoration et l’amertume.
Parce que les whiskys irlandais sont doux et présentent parfois déjà des arômes d’agrume plus ou moins saillants, ils se marient généralement bien avec du citron ou de l’écorce d’orange.
C’est notamment vrai pour les grands classiques comme le Jameson, le Bushmills ou le Kilbeggan. Il est plus difficile de réussir ses cocktails avec un whisky plus caractériel ou complexe comme le Lambay ou le Connemara.
Si vous avez un petit coup de fièvre, laissez vous aussi tenter par le Hot Toddy, un grand classique irlandais. Équivalent outre-Manche du grog, il s’agit d’une infusion au citron, clou de girofle, whisky et miel.
Plantez des clous de girofle dans one rondelle de citron, posez-la au fond d’une tasse, ajoutez une dose de whisky et une cuillère à soupe de miel. Puis, versez de l’eau bouillante sur le tout et laissez infuser quelques instants.
L’effet n’est pas médicalement prouvé, mais au moins c’est délicieux. La recette est particulièrement recommandée avec un Kilbeggan Traditional.
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